LA FIN DU FESTIVAL REPORTÉE
FESTIVAL RUGB’IMAGES SOLIDAIRES FACE À L’ÉPIDÉMIE DE CORONAVIRUS QUI FRAPPE LE PAYS, LES ORGANISATEURS DE RUGB’IMAGES ONT DÉCIDÉ DE REPORTER LES DERNIÈRES DATES DU FESTIVAL À UNE DATE ULTÉRIEURE.
Jusqu’à jeudi soir et la superbe soirée de Castres, où Rory Kockott est venu débattre sur le thème « le 9, un demi taille patron », le festival Rugb’images déroulait normalement sa sixième édition, malgré le marasme ambiant. Le couperet est tombé vendredi matin, après l’allocution du président de la république Emmanuel Macron et le communiqué de la Fédération française de rugby qui suspendait séance tenante toutes les compétitions amateurs. Dans ce contexte d’effort national pour lutter contre la propagation du virus, le choix de reporter la fin du festival à une date ultérieure s’est imposé. « Le festival Rugb’images ne vit pas hors du temps et de l’espace. Conscient des priorités de santé publique, il respecte volontiers les directives des pouvoirs publics et de la FFR et participe ainsi à la solidarité nationale face à l’épidémie », déclarait Jacques Bonnery, l’un des fondateurs de l’association « Rugby, culture et passion » qui organise l’événement.
De fait, les dernières soirées prévues sont annulées et reportées à une date encore inconnue à l’heure où nous écrivons ces lignes. L’association organisatrice se laisse le temps de voir comment évolue la situation pour proposer de nouveaux créneaux susceptibles de recevoir l’événement. Ce report concerne trois soirées. Le 16 mars à Albi et l’hommage à Denis Lalanne, le 17 mars à Gaillac où l’on devait traiter des consultants du rugby à la télévision et le 18 mars à Carmaux, où le débat devait tourner autour des filles du XV de France.
UNE FRÉQUENTATION EN HAUSSE
Au rang des bonnes nouvelles, car il y en a, le début du festival a tenu toutes ses promesses avec des débats passionnés et passionnants, une fréquentation en hausse et des retours du public toujours plus positifs. Le coronavirus a laissé le temps aux organisateurs de remettre leurs désormais célèbres prix, récompensant les différents concours qu’ils organisent. Cette année, le concours photo « les yeux du stade » a sacré Frantz Gautier, Jacques Paris, Amandine Vernhie et Aubin Lipke. Les premiers prix du meilleur article de presse reviennent à notre confrère Léo Faure, titré dans la catégorie « interview » pour son échange avec Clive Woodward. Aurélien
Bouisset, de L’Équipe, est sacré dans la catégorie reportage pour son récit au coeur des townships de Port-Elizabeth.
Enfin, anecdote savoureuse, Rory Kockott a reçu un prix des mains des jeunes arbitres de la Ligue Occitanie de rugby. Le demi de mêlée castrais a déclaré, devant la foule hilare : « Voilà bien la première fois que des arbitres me font un cadeau. » Un peu de légèreté qui ne fait pas de mal en ces heures difficiles. ■