UNE PAUSE DE QUATRE JOURNÉES
ANGLETERRE IL FAUDRA ATTENDRE LE DERNIER WEEK-END D’AVRIL POUR RETROUVER LE PREMIERSHIP. ENFIN, EN PRINCIPE.
Comme en France, le championnat anglais se plie aux dures réalités de la pandémie de coronavirus. Le Premiership a été suspendu jusqu’au vendredi 24 avril, décision prise après une réunion de PremierRugby, lundi dernier. Ceci signifie que la compétition est amputée de quatre rendez-vous; les clubs ont joué treize matchs et il en reste neuf avant les phases finales (12 et 13 juin pour les demies et 20 juin pour la finale). Si l’on compte les trois rendez-vous européens, ça fait quatorze dates à caser en moins de deux mois. Sans compter que la finale de la Coupe entre Sale et les Harlequins, prévue dimanche dernier, a été reportée après qu’un membre du staff des Harlequins ait présenté des symptômes grippaux. La situation est donc à peu près aussi difficile qu’en France. On commençait à penser à une finale programmée fin juillet à
Twickenham. Ce n’est évidemment qu’une spéculation car comme en France, les discussions vont bon train entre présidents. Certaines fuites faisaient état d’un 0-0 distribué à chaque match qui ne pourrait pas se jouer. Une voix évoqua même un titre donné sur tapis vert à Exeter. À noter aussi que la RFU a suspendu toute activité à tous ses niveaux, du régional à l’élite, jusqu’au 15 avril. Aucun matchs évidemment et pas davantage d’entraînement.
LEICESTER N’EST PLUS EN VENTE
Mais une autre information plus inattendue a fait irruption dans le petit monde du rugby anglais. On a appris que le prestigieux club de Leicester n’était plus à vendre, faute d’offre sérieuse. Le président Peter Tom l’a confirmé, en mettant cet échec sur le compte du Brexit et, évidemment, du covid-19. La décision de trouver un racheteur au club aux douze trophées majeurs avait été prise fin décembre. Les propriétaires attendaient 60 millions de livres (63,5 millions d’euros) d’un éventuel investisseur providentiel. Est-ce trop ? ■