Viriat, l’autre malheureux
La situation du RC Sète trouve écho en Ligue Auvergne-Rhône-Alpes, au travers du cas de Viriat, également privé de montée en Fédérale 3. Premier de sa poule de Pré-Fédérale lors de l’arrêt des compétitions, le club de l’Ain s’est en effet vu doubler par son dauphin Montrevel-en-Bresse lors de l’attribution de points de bonus pour manquement à la charte d’arbitrage. Laquelle précise qu’il faut être représenté par un arbitre qui doit diriger au moins 12 matches pour obtenir trois points au classement, ou au moins 4 pour en obtenir deux. « Dès le début de saison, on savait qu’on ne pourrait avoir que deux points, puisque notre arbitre Jean-Baptiste Durand est très pris professionnellement et ne peut pas se dégager du temps tous les week-ends, explique le président
de Viriat Christophe Thévenard. En début de saison, le responsable des arbitres lui avait assuré que les matchs amicaux étaient comptabilisés. Mais celui-ci a changé entre-temps et au moment de faire les comptes, la Ligue ne lui a compté qu’un match arbitré. Donc 0 point pour le club… » Ce qui a permis à Montrevel de devancer Viriat, provoquant l’incompréhension du club qui
s’est pourvu devant le CNOSF. « Comme la charte d’arbitrage est un règlement fédéral, on s’est d’abord tourné vers la FFR, pour finalement s’entendre dire que la Ligue AuRA applique les règlements qu’elle veut… On en veut au système, on est dégoûté, parce qu’on nous a dit des choses qui n’ont pas été respectées. Jean-Baptiste Durand est tout de même responsable de la formation des arbitres du comité de l’Ain, et il se sent trahi. Alors, on se doute que notre démarche a peu de chances d’aboutir dans un timing aussi serré, mais on veut au moins retrouver notre honneur. »