LA VENTE DE L’ASBH EN APPROCHE
ALORS QUE LE DOSSIER AVANÇAIT AU RALENTI DEPUIS PLUSIEURS JOURS, LES PREMIERS DOCUMENTS DE VENTE DU CLUB ONT ÉTÉ TRANSMIS À LA DNACG, VENDREDI. À BÉZIERS, LE DÉNOUEMENT SEMBLE PROCHE.
Alors que le (toujours) président de l’ASBH, Cédric Bistué faisait encore part de son inquiétude, en milieu de semaine, quant à la finalisation de la vente du club, les choses avancent enfin dans le dossier du rachat de Béziers par l’investisseur franco-émirati Samir Ben Romdhane.
Depuis le début de la semaine dernière, la DNACG (qui doit valider la vente) s’inquiétait pourtant de ne recevoir aucun document. Selon nos informations, révélées ce samedi sur Rugbyrama, les premiers éléments bancaires lui sont finalement parvenus, ce vendredi. « Le dossier est encore incomplet mais ce sont des éléments concrets qui nous ont été transmis. Des éléments sérieux. Les choses vont dans le bon sens » confie un des rapporteurs, qui suit justement ce dossier de près à la DNACG. Du côté de l’investisseur émirati et de ses représentants, on continue d’affirmer que le dossier « est constitué à 90 %. Il sera transmis en intégralité à DNACG en milieu de semaine prochaine, maximum. » Une version qui paraît désormais plus que crédible. Si le dossier est effectivement complété dans les délais annoncés, on sera alors dans les délais initialement annoncés : une vente actée à la mi-juillet.
LA REPRISE DE LA SOCIÉTÉ PASSION OVALIE EN DISCUSSIONS
La semaine dernière, pourtant, l’inquiétude était de mise. Après l’annonce le samedi 27 juin par les dirigeants de l’ASBH d’un « protocole d’accord, tout en entrant dans une période d’exclusivité », arguant également « qu’une page devrait vraisemblablement se tourner dans les prochains jours », rien n’arrivait entre les mains de la DNACG. Selon nos informations, si les deux parties sont vite tombées d’accord sur les conditions de la reprise de la SASP, c’est le sort de la société Passion Ovalie, fondée par Cédric Bistué et directement liée au club, qui a plus longtemps nourri les négociations. Celle-ci devrait finalement faire partie du « package » et être reprise pour les nouveaux investisseurs. ■
Contacté par l’ASBH, à laquelle ses représentants avaient fait savoir qu’il pourrait bientôt bénéficier d’un bon de sortie octroyé par la NZRU, Beauden Barrett (29 ans) jouera finalement au Japon la saison prochaine, pour les Suntory Sungoliath, puis reviendra ensuite aux Auckland Blues. Nommé deux fois meilleur joueur du monde, l’ouvreur ou arrière des All Blacks avait prévu cette option dans le contrat de quatre ans qu’il avait signé il y a quelques mois avec les Blues. Il ratera le Super Rugby en 2021 mais retrouvera les All Blacks en fin d’année, puis le maillot des Blues pendant deux saisons, et ne quittera plus son pays jusqu’à la Coupe du monde 2023, qui se déroulera en France.
MOLA ÉGALEMENT CONTACTÉ, HYARDET ÉVOQUÉ
Les pistes Barrett et Biggar écartées, les futurs dirigeants biterrois sont donc toujours à la recherche d’un ouvreur pour la saison prochaine. Mais leur priorité est ailleurs. Dans l’impasse sur le dossier Cheika, ils cherchent surtout à verrouiller l’arrivée de celui qui sera le grand patron du secteur sportif. Ces dernières semaines, Joe Schmidt et Pierre Mignoni ont été sondés via leur entourage. Sans donner suite, comme annoncé vendredi dans ces colonnes. Le Toulousain Ugo Mola a également été contacté il y a quelques temps. Là encore, sans donner suite.
Parmi les noms qui restent en piste, celui d’Alain Hyardet est régulièrement évoqué. Il a pour lui sa bonne connaissance du club, dont il a longtemps porté les couleurs comme joueur (1986-1994) puis entraîneur (1999-2002). Il présente également l’avantage d’être anglophone, puisqu’il entraîne depuis 2017 aux États-Unis, à Austin. ■