Midi Olympique

PLUS COMPLET QUE L’AN PASSÉ !

- Par Arnaud BEURDELEY arnaud.beurdeley@midi-olympique.fr

ARRIÈRES > Passé par le Stade français lors de la saison 2013-2014, Peter Lydon, un Irlandais de 27 ans, arrive de la deuxième division anglaise où son jeu au pied a toujours beaucoup impression­né. Avec son club de Ealing Trailfinde­rs, il a terminé deuxième la saison dernière, juste derrière Newcastle. Joueur costaud, il apportera une solution très différente de Kévin Milhorat, Rouennais depuis sept saisons. Un élément qui a connu l’évolution du club et qui chaque année surprend un peu plus par sa progressio­n. Richard Hill compte encore sur lui encore cette année.

AILIERS > Deux recrues ont débarqué à ce poste. D’abord, Dean Adamson en provenance du club anglais de Bedford, en deuxième division. À son sujet, Richard Hill est dithyrambi­que et s’interroge sur les raisons pour lesquelles un club de Premiershi­p ne l’a pas recruté. Qu’importe. Ce joueur, ultrarapid­e, a inscrit 42 essais lors de ses trois dernières saisons en deuxième division anglaise. Ensuite, le RNR a fait signer Belgium Tuatagaloa qui évoluait aux London Irish. Son profil ? Un monstre de puissance qui peut venir se proposer dans la ligne. Mais Richard Hill compte également sur Paul Surano, déjà marqueur lors du premier match amical contre Vannes, et Bastien Fuster.

CENTRES > Le Géorgien Tamaz Mchedlidze est une valeur sûre. Un joueur puissant souvent utilisé en premier point de fixation. Un peu dans le même registre que Louis Marrou, tout droit venu de Carcassonn­e pour apporter son expérience de la Pro D2. Surtout, sa science de la défense n’est plus à prouver. Gros plaqueur. À côté des déménageur­s, Baptiste Lafond « le Parisien », fils de l’ancien arrière fantasque du Racing club de France Jean-Baptiste, aura une carte à jouer. Richard Hill apprécie la fluidité de son jeu et sa capacité à faire la passe supplément­aire. Enfin, Opetera Peleseuma, en provenance de Valence-Romans, est un joueur complet qui offre plus d’options au staff que la saison dernière. À noter que l’ouvreur Antoine Frisch peut aussi dépanner au centre.

OUVREURS > Jordan Michallet est toujours là, bien présent. Capable de déplacer le jeu au pied, mais aussi d’animer sa zone de jeu, il affiche toujours un calme absolu sur le terrain. Le club a aussi fait signer un Irlandais qui jouait l’an passé à Notthingam, Sean O’Leary, a un registre de jeu un peu différent, plus agressif, moins gestionnai­re. Deux profils qui plaisent à Richard Hill puisqu’ils se complètent. Le jeune Antoine Frisch aura également du temps de jeu.

DEMI DE MÊLÉE > Après trois saisons du côté d’Angoulême, Erwan Nicolas est de retour au RNR. Désormais doté d’une belle expérience, le joueur sera sûrement le titulaire du poste cette saison. Sa vitesse d’exécution, sa capacité à vite sortir les ballons et son potentiel à faire peser du risque autour des zones de ruck en font un poison. De son côté, Bastien Cazale-Debat poursuit sa progressio­n depuis son arrivée de Nantes il y a trois saisons. Joueur vif, il est de ceux qui font peser une menace autour des rucks. Yohan Domenech est aussi dans ce registre.

NUMÉROS 8 > Carl Fearns sera le papa de la troisième ligne. En provenance de Lyon, l’Anglais est évidemment la tête d’affiche du recrutemen­t rouennais. Avec lui, Valentino Mapapalang­i occupera aussi le couloir. Ce joueur tongien a eu quelques difficulté­s d’intégratio­n l’an passé. Mais sa capacité à franchir la ligne d’avantage reste intéressan­te. Jorick Dastugue, capitaine de la montée en Pro D2, peut aussi jouer en numéro huit. Sa polyvalenc­e est un atout.

TROISIÈME LIGNE AILE > Dans le registre plaqueur-récupérate­ur, Kévin Lebreton, en provenance d’Aurillac, a le profil recherché par Richard Hill. Déjà lors du premier match amical face à Vannes, l’ancien cantalien s’est bien illustré dans la zone de contest. William Takaï et Fabien Vincent, ancien capitaine avant l’arrivée de Richard Hill, sont toujours fidèles au poste. Dans la rotation, ils seront précieux.

DEUXIÈME LIGNE > Aussi puissant que parfois nonchalant, Gambo Adamou est une tout de même une valeur sûre du poste. Une poutre en mêlée. Surtout, le staff a été agréableme­nt surpris du comporteme­nt du joueur depuis la reprise. Plus agressif, il pourrait s’installer durablemen­t au poste. Thomas Lainault est un stratège dans la conquête aérienne. Sa science de la touche sera précieuse. Quasi-indispensa­ble.

Jonathan Giraud devrait entrer dans la rotation. Malheureus­ement, Lucas Cazac s’est blessé à un genou lors du premier match amical contre Vannes. Du côté des recrues, Marvin Woki, qui arrive de Tarbes, a un physique impression­nant. Le joueur sait qu’il doit faire un effort afin de perdre un peu de poids. Il s’y est engagé. En gagnant en mobilité et en endurance, il sera un élément important dans le collectif à l’avenir.

PILIERS > Deux nouveaux sont arrivés de Brive : le gaucher Karlen Asieshvili et le droitier James Johnston, frères de l’ancien Toulousain Census, sont des valeurs sûres. Piliers de mêlée, mais aussi deux joueurs capables de porter le ballon. À gauche, Florent Guion est revenu de son escapade à Angoulême avec un peu plus d’expérience. Un joueur complet. Antoine Fournier, lui, est un vrai pilier de mêlée mais souffre d’un manque de déplacemen­t. À droite, Philip Swainston arrive des Harlequins. À 31 ans, l’Anglais a déjà pas mal bourlingué. Il a d’ailleurs joué avec Tom Palmer, entraîneur­s des avants, sous les couleurs des Wasps. Souvent remplaçant en Premiershi­p, il est venu chercher du temps de jeu. Enfin, Omar Dahir a fait très bonne impression au staff depuis le début de saison. Il arrive de Suresnes et doit gagner en expérience. Les dirigeants rouennais souhaitent avec ce joueur de 26 ans faire un pari sur l’avenir. Enfin, Jérémy Clamy-Edroux, Rouennais de longue date, est toujours présent au poste. TALONNEURS > Mathieu Bonnot est un des joueurs les plus sérieux et profession­nels du groupe. Il est, à force de travail, également un bon lanceur.

Fabien Dorey a des qualités, mais souffre d’un manque de densité. Quant à Enzo Mondon, il doit encore travailler sa posture en mêlée fermée. ■

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