Retour à l’ordinaire…
Sans jamais s’approcher de la ligne rochelaise, les Bayonnais mènent 6 à 0 après un quart d’heure de jeu. Un leurre entretenu par la botte de Gaëtan Germain, auteur de deux pénalités de près de 50 mètres. Bien vite, les Rochelais vont en effet mettre Bayonne à la raison. Treize points d’avance à la mi-temps. Un abîme. Car, contrairement au match face à Clermont, où les Basques avaient comblé un déficit de douze points à un quart d’heure de la fin, ce come-back ne semblait pas possible. S’ils avaient dominé les Auvergnats dans la bataille des rucks, face à La Rochelle, la magie n’y était plus. Les hommes d’Alldritt étaient tout simplement plus forts, plus talentueux. Réduisant à néant toute possibilité de retour des Basques. Les Maritimes frappaient fort dans les impacts, allaient beaucoup trop vite pour les Bayonnais. Sous la conduite d’un Plisson, magnifique distributeur, ils avaient la totale maîtrise du match. Bayonne, qui n’a pas fait les bons choix, redevient une équipe ordinaire du championnat. Avec, certes, ses qualités, celles d’un groupe moins clinquant sur le papier que toute formation candidate au titre mais sans les atouts nécessaires à garder la linéarité dans un championnat qui entre véritablement dans le dur.
Le sentiment qui s’est dégagé de cette soirée est celui de l’impuissance. Les Basques étaient face à un mur. Sans solution pour le contourner. Faudra-t-il maintenant que la morosité ne gagne le groupe ! Yannick Bru devra trouver les ressorts pour garder intacte cette capacité à rebondir. Comme il l’avait fait après le match d’ouverture à Brive. Et tout cela dans le décor d’un stade en démolition…