Les bizuths se doivent une revanche
Depuis toujours, la Challenge Cup a cette vertu de permettre aux joueurs en manque de temps de jeu de s’illustrer. Rares sont les clubs à disputer cette compétition avec l’objectif affiché en début de saison de la gagner. L’idée étant davantage d’utiliser ces fenêtres européennes pour faire tourner les effectifs, reposer les cadres et lancer des jeunes. Le week-end dernier, c’est ce qu’a fait le Stade français. Rorke, Percillier, Francoz et d’autres, très peu vus en Top 14, ont été envoyés au feu. Avant eux, d’autres générations se sont fait les dents dans ces joutes européennes de second rang. On pense ici à Rabah Slimani, Jules Plisson, Alexandre Flanquart ou encore Jonathan Danty, qui ont su saisir leur chance et capitaliser. Las, vendredi dernier, la nouvelle couvée, en subissant une lourde défaite à domicile (20-44) contre les Italiens de Trévise, n’a pas franchement été à la hauteur de son aînée. Et autant dire que la semaine n’a pas été rose dans la capitale. « Quand tu prends plus de quarante points à la maison, la suite n’est pas forcément joyeuse, confirme
Charlie Francoz. Nous sommes totalement passés à côté. Nous avons revu le match et nous allons essayer de gommer toutes les erreurs aperçues. » Avec un fort sentiment de revanche ? « Oui, répond encore Francoz. Nous n’avons pas beaucoup d’occasions de nous montrer. Nous attendions cette fenêtre avec impatience et nous l’avons ratée. Nous en avons une seconde, dimanche à Cardiff, et j’espère que nous montrerons un meilleur visage. »