Histoires de reports
Le Tournoi est la plus belle compétition du monde, c’est subjectif. C’est l’une des plus vieilles aussi (1883-1884), c’est objectif. Elle n’a guère été précédée que par la Coupe de l’America (voile) ou la FA Cup (la Coupe d’Angleterre de football). Dans sa longue histoire, le Tournoi des 4 puis des 5 et des 6 Nations a quand même été perturbé à quelques reprises : par des conditions climatiques, un contexte politique ou évidemment des épidémies, trois dont la dernière le Coronavirus qui s’étale donc au moins sur deux ans. On allait oublier les deux guerres mondiales qui ont empêché le Tournoi de se dérouler de 1915 à 1919 (inclus) et de 1940 à 1946 (inclus). Pour mémoire, on rappelle que la France fut exclue du Tournoi de 1932 à 1939 pour faits de violences et de professionnalisme.
Nous avons retrouvé les événements ponctuels qui ont obligé les organisateurs à repousser des matchs ou par deux fois, à les annuler. Il y a eu des virus, des vagues de froid et des terrains gelés et une reprise des craintes d’attentats liés à la guerre civile en Irlande du Nord.
LA MODERNITÉ NE NOUS PROTÈGE PAS
À noter que les cas se sont multipliés à l’époque moderne, c’est curieux. Comme quoi la modernité ne nous protège pas des aléas de l’existence. Et qu’à l’heure où nous écrivons ces lignes rien ne nous dit que l’épidémie de Coronavirus ne continue pas à mettre la pagaille pendant encore une ou deux éditions. On préfère ne pas y penser.