Midi Olympique

Élite 1 : sans transition, la suite

APRÈS DE NOMBREUX REPORTS, LE CALENDRIER FÉMININ S’ENTASSE ET PARFOIS, ÇA COINCE.

- B. B.

La première phase à peine digérée, voilà la seconde dès ce week-end. Faisant au passage une victime, Bobigny, à qui il ne manquait que trois points pour se qualifier mais victime de la péréquatio­n. Alors que leur réception de Grenoble (dernière avec 0 point) a été annulée à cause de cas de covid chez les Iséroises. Au pire des moments pour les banlieusar­des puisque dans un calendrier extrêmemen­t condensé, aucune date de report n’était prévue. Déjà, à l’annonce du nouveau calendrier, pour s’adapter au report du Tournoi féminin, plusieurs managers se plaignaien­t de l’incohérenc­e de ce dernier, d’être consultés sans être écoutés.

En effet, la moitié de la seconde phase sera des doublons ! Et les demi-finalistes récupérero­nt leurs internatio­nales après deux mois d’absence. « C’est un sacré défi pour nous, affirme Patrick Raffy, l’entraîneur du MHR, triple tenant du titre et plus gros pourvoyeur des Bleues. C’est sûr que nous aurions préféré un calendrier différent mais nous sommes dans une année de

Coupe du monde, donc priorité aux Bleues. Sinon, nous ne l’aurions peutêtre pas tout accepté. »

Après le « brassage » préliminai­re, les équipes sont de nouveau réparties en quatre poules, deux pour jouer le titre (play-off) et deux le maintien (playdown). Dans tous les cas, il faudra terminer aux deux premières places pour aller en demie ou se maintenir car suite à une réforme du championna­t, qui passera de seize à douze équipes l’an prochain, les quatre dernières de playdown seront reléguées.

Cette deuxième phase va homogénéis­er le niveau des poules. Dès ce week-end, le calendrier a programmé un premier choc : l’AS Bayonne reçoit l’ASMRomagna­t, deux équipes incarnées par deux figures de l’Élite. « Bayonne c’est une équipe solide devant, avec Pauline Bourdon en maître à jouer, évidemment, mais également Carla Arbez en 10, déclare la pilier auvergnate Caroline Thomas. Bayonne c’est surtout notre bête noire ! Je pense que je ne les ai jamais battus avec Romagnat. Aller làbas, ce n’est jamais évident. De plus, on souhaite capitalise­r un maximum sur les trois premières journées. » La demie de mêlée basque lui répond : « Nous sommes en manque de repères. Nous avons repris le week-end dernier après trois mois d’arrêt. Et dimanche, nous n’aurons pas le droit à l’erreur face à la qualité du jeu au pied de Jessy Trémoulièr­e. Sans compter que nos deux piliers sont en sélection avec l’Espagne. Un gros manque. Ça va vraiment être un gros match pour nous. » Rendez-vous dimanche.

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