... mais pas encore libéré par Clermont
S’IL A ANNONCÉ SON SOUHAIT DE DÉPART ANTICIPÉ, LE TECHNICIEN CATALAN DOIT ENCORE S’ACCORDER AVEC SON CLUB SUR LA RUPTURE ANTICIPÉE DE SON CONTRAT.
Il fallait lire attentivement le communiqué de l’ASM, lundi, pour comprendre que la séparation entre Franck Azéma et son club, l’ASM, ne se jouait pas encore sur l’air cordial de la détente. D’abord, le communiqué du club est intégralement rédigé au conditionnel : « L’aventure de Franck Azéma en Auvergne devrait se terminer, à sa demande, à la fin de cette saison sportive 2020-21. » Et si « il n’est dans l’intérêt de personne de bloquer la situation et de perdre du temps », à ce stade, « la direction du club et son Président, Jean-Michel Guillon, ont donc pris acte de la demande de Franck Azéma d’être libéré de son contrat au 30 juin prochain. » Sans toutefois l’accepter et la valider, pour l’instant, officiellement. Le temps des hommages n’est pas encore venu.
ENCORE VINGT-HUIT MOIS DE CONTRAT
Le communiqué a d’ailleurs été intégralement relu et amendé par un avocat. Preuve qu’en l’état, chaque mot compte. Le noeud du problème ? Les vingt-huit mois de contrat qui lient encore Franck Azéma à son club (jusqu’en juin 2023) et pour lesquels il faut encore s’accorder, pour une libération anticipée. Azéma, dont les contacts avec Montpellier sont réels, a aussi d’autres clubs intéressés sous la main. Le Catalan jouit d’une excellente cote sur le marché des entraîneurs et ne manque pas de sollicitations. Toutefois, il ne pourra honorer aucun engagement tant que le sujet de sa libération ne sera pas réglé. Et le club auvergnat, dans l’affaire, n’entend pas s’asseoir sur ces deux années de contrat, pour le libérer gratuitement. C’est donc par une négociation financière et un accord de club à club qu’il faudra en passer, avant de connaître l’officialisation de sa future destination.