Midi Olympique

Trois jours pour rebondir

- V. B.

Trois jours après avoir accueilli l’équipe en forme du moment, le Stade français, le Stadium municipal va voir débarquer un futur finaliste de la grande Coupe d’Europe, mardi : La Rochelle, en match en retard de la 22e journée.

Le hasard des reprogramm­ations ne sert pas la cause des Corréziens. Car après une très large revue d’effectif à Montpellie­r — aucun des titulaires de la demi-finale face au Leinster n’avait été titularisé dans l’Hérault, seuls Wiaan Liebenberg et Raymond Rhule étant présents sur la feuille de match, les Maritimes vont venir en Corrèze pour débuter leur préparatio­n de la finale. Avec un XV de départ plus conforme à ses standards. Et avec l’intention de renouer avec la victoire après le zéro pointé (32-22). Kévin Gourdon, capitaine au GGL Stadium, attend un sursaut des siens, comme il l’exigeait dès samedi : « Il ne faut pas que l’on se contente de ça, fulminait le troisième ligne. L’absence de titulaires ne doit pas être une excuse. Il faut qu’on ait cette mentalité de vouloir plus. » Le Racing 92 étant revenu à trois points, les Charentais ont tout intérêt à s’imposer en Corrèze, avant d’enchaîner avec la réception d’Agen, samedi, afin de valider leur billet direct pour Lille.

CASSE-TÊTE POUR LA « COMPO »

Dans la bataille du maintien, Brive se retrouve dans une posture similaire. Les Corréziens, en dépit du revers face au Stade français, restent en ballottage favorable avec cinq longueurs d’avance sur le barragiste provisoire. Mais l’écart s’est réduit, donnant à cette échéance de milieu de semaine toute son importance : « Il n’y a pas d’autre choix que de gagner mardi contre La Rochelle, affirmait, samedi, Jeremy Davidson. Après deux jours de repos, le groupe va se remobilise­r pour se focaliser sur ce match très important. »

Au contraire de Jono Gibbes, le manager briviste va se retrouver face à un casse-tête pour sa compositio­n d’équipe. De nombreux cadres étaient en effet titulaires ce samedi. Si une partie a été remplacée à la pause et a pu conserver de l’énergie, les Laranjeira, Hirèche, Lees et autres Bituniyata ont passé au moins une heure sur la pelouse. Des changement­s sont donc à attendre même si les titulaires du jour postulaien­t tous à une place : « C’est dur, hein ? Mais je me sens bien. Je n’ai que ça en tête », avançait Axel Muller. « Il y a tout ce qu’il faut, entre les structures et le staff médical, pour retrouver de la fraîcheur, estimait Hayden Thompson-Stringer, « monsieur 100 % de feuilles de match ». Il faudra réaliser une meilleure performanc­e. » Vu le contexte et l’adversaire, ce serait un petit exploit en soi.

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