Midi Olympique

Les enjeux de la fin de saison de l’Élite 1

FÉMININES PLAY-OFF, PLAY DOWN, LA FIN DE SAISON APPROCHE À GRANDS PAS ET AVEC ELLE, CROISSENT LES ENJEUX ET LA PRESSION INHÉRENTE AUTOUR D’UNE SAISON DÉCISIVE.

- Par Baptiste BARBAT

Après une parenthèse internatio­nale, l’Élite 1 a repris ses droits samedi dernier. Congés obligent, la compétitio­n est à l’arrêt ce weekend. Mais replongeon­s dans le bain de ce championna­t qui devient enfin très intéressan­t. Côté play-off, les phases finales sont bien dessinées. Le Stade toulousain et l’ASM Romagnat, dans cet ordre, ont pris une grosse option sur les demi-finales. Les deux équipes se retrouvent samedi pour une opposition promise de haut niveau, tant le match aller (36-27 à Ernest-Wallon) était assurément le plus spectacula­ire de la saison.

Dans la poule A, les deux leaders n’ont pas encore eu l’occasion de s’affronter : « Être en demi-finale c’est bien; finir première de poule c’est mieux, affirme Nicolas Tranier, entraîneur de Blagnac. Avant Montpellie­r, il faudra prendre les points contre Lons. Le championna­t progresse et il faut compter sur elles. La semaine passée, même si c’était un match de reprise, on laisse le bonus offensif contre Rennes, ça compte. » Au jeu des bonus, Montpellie­r, triple tenant du titre, s’est quand même fait surprendre par Blagnac. S’il y a bien une surprise dans ce championna­t, elle peut être ici. La sélection a coûté quelques blessures côté héraultais, quand elle a révélé des Blagnacais­es. « On a également Marjorie Mayans encore blessée et Gabrielle Vernier incertaine, reprend-il. On a récupéré Mabinty Sylla et Célia Domain le 10 avril, frustrées de ne pas avoir joué en Bleu, puis Marie Dupouy jeudi dernier. Six semaines d’entraîneme­nt au niveau internatio­nal, c’est formateur pour une fille de 18 ans. Maintenant elles sont toutes prêtes à en découdre. »

MONUMENTS EN PÉRILS

Côté play down, on savait que la réforme du championna­t (qui passera de 16 à 12 équipes) allait faire des victimes. Les deux petits poucets Rouen et La Valette font une saison à 0 point et semblent condamnés. Les deux autres places relégables sont occupées par deux places fortes du rugby féminin. Dans la poule C, c’est le Chilly-Mazarin de la révélation Émilie Boulard, qui, en pleine année Olympique, ne peut compter sur ses quatre internatio­nales à VII. Deux fois championne­s de France dans les années 90, les Rouge et Blanche sont à la lutte avec Villeneuve-d’Ascq, champion en 2016. Enfin dans la poule D, ça devrait se jouer entre le Stade français et Grenoble, avec pour l’instant un avantage aux Parisienne­s. Les Amazones, accueillen­t régulièrem­ent le XV de France au stade des Alpes, mais elles ne semblent plus capables de conserver leurs meilleurs éléments. Les deux confrontat­ions directes se dérouleron­t lors de la dernière journée. De quoi nous tenir en haleine.

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Photo B. B. Samedi, Toulousain­es et Auvergnate­s vont de nouveau s’affronter pour une confrontat­ion de haute volée.

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