Toulouse, Perpignan, Clermont et le Racing au rendez-vous
EN ÉLITE, LE TROP GRAND NOMBRE DE MATCHS EN RETARD A CONTRAINT LA FÉDÉRATION À REVOIR SES PLANS. UN SYSTÈME DE PÉRÉQUATION VA ÊTRE MIS EN PLACE ET LES DEMI-FINALISTES SONT DÉJÀ CONNUS.
Son annonce traduit bien tous les problèmes et les problématiques qui se sont imposés, lors de cette saison en tout point singulière et déroutante. Avec un calendrier jugé par beaucoup comme trop léger, et un nombre d’oppositions assez maigre (seulement dix-huit journées en saison régulière et seize rencontres aller-retour pour chaque club), il était dit qu’il n’y aurait pas de problèmes de dates et aucun embouteillage en perspective de la fin d’exercice. Las, c’était mal juger le contexte sanitaire qui a durement frappé à plusieurs reprises les effectifs espoirs, créant de véritables casse-tête à nombre de staffs et des reports à la pelle à chaque nouvelle journée. Obligeant l’instance suprême France Rugby à trancher.
Ainsi, la saison régulière s’arrêtera dès le week-end prochain, à la date initialement prévue de la dernière journée. Et les matchs restants en retard ne seront pas disputés. Un système de péréquation va donc être mis en place à l’issue de cette 18e et dernière journée pour fixer une bonne fois pour toutes le classement. Les affiches des demi-finales sont, elles, d’ores et déjà connues et mettront aux prises les deux premiers de chaque poule. Ainsi, le premier de la poule 1 (Perpignan) affrontera le deuxième de la poule 2 (Racing 92) le 23 mai prochain à 15 heures. Au même moment, Toulouse défiera Clermont.
PERPIGNAN ET TOULOUSE ONT IMPRESSIONNÉ
Là aussi, à bien y regarder, rien de choquant puisqu’on retrouve les deux cadors de la compétition, à savoir Toulouse et Perpignan. Auteurs d’une saison pleine avec seulement une défaite chacun, Usapistes et Stadistes n’ont pas fait de cadeaux à leurs adversaires. Meilleures attaques et meilleures défenses, ils terminent largement en tête et s’avancent comme les grands favoris des demi-finales. Invaincue la saison dernière avant l’arrêt des compétitions, l’Usap entraînée par Guillaume Vilaceca et David Marty n’a connu qu’un revers pour l’heure. C’était à Lyon le 30 janvier (23-22). Toulouse, 66 points au classement et une seule défaite au compteur, s’est lui aussi incliné seulement d’une courte tête le 24 janvier sur la pelouse du Racing 92 (21-17). Autant dire que la tâche s’annonce relevée pour les deux dauphins que sont Montferrand et le Racing 92. Entraîneur des trois-quarts de Grenoble, troisième de la poule 1, Lionel Ringeval n’a quant à lui aucun regret par rapport au fait que son équipe n’ait pas pu se hisser en demi-finales, malgré des matchs encore à disputer. « Ce n’est pas un vol dans le sens où dans notre poule, ce sont les deux meilleures équipes, les plus complètes en termes de profondeur d’effectif et celles qui jouent le mieux au rugby qui sont qualifiées. Perpignan m’a fait très forte impression à chacune de nos confrontations. Quant à Clermont, notre match là-bas (défaite 37-33) le 25 avril était le quart de finale à ne pas perdre. »