« Ça sonne un peu la fin »
BENJAMIN DUMAS - Ailier et capitaine de Massy EN S’INCLINANT À DIJON, MASSY VOIT SES RÊVES DE PHASES FINALES S’ÉLOIGNER. S’ILS N’ONT PLUS LEUR DESTIN EN MAIN, LES MASSICOIS JOUERONT LEUR VA-TOUT SUR LES DEUX DERNIÈRES RENCONTRES.
Quel sentiment domine après cette courte défaite ?
De la tristesse et de la déception. Tout simplement parce que l’on n’a plus les cartes en main. On jouait la qualification et ça paraît improbable d’y parvenir maintenant. S’il reste une chance on la jouera à fond mais ça sonne un peu la fin là…
Sur le match, l’équipe s’est montrée joueuse, comme à son habitude, mais a parfois manqué de précision dans le dernier geste.
On est une équipe très joueuse en effet donc on a essayé de déplacer la balle et de jouer dans les espaces libres. Mais plus on joue et plus on est susceptibles de faire des fautes de main. Hier (samedi, N.D.L.R.) on a fait quelques fautes de main au moment de marquer qu’on a payé cher.
En deuxième mi-temps avec l’appui du vent, l’équipe s’est montrée plus pragmatique. C’est d’ailleurs là que vous parvenez à prendre le score, à la 69e minute de jeu.
Il y avait énormément de vent et on avait choisi de commencer contre le vent donc on savait que cela serait compliqué de sortir de notre camp. Au retour des vestiaires on a pu jouer davantage chez eux et se libérer de la pression avec des jeux au pied. On a réussi à revenir avec cet essai à dix minutes de la fin. Mais on n’est pas parvenu à tenir ce résultat puisque Dijon marque en toute fin de match.
Comment expliquez-vous cette fin de match et ce dernier essai dijonnais alors que le plus dur semblait fait ?
On a peut-être manqué de concentration, on n’a sûrement pas mesuré l’importance du résultat à ce moment-là non plus. C’était un match serré, il ne fallait pas faire de faute et on en fait une qui amène cette penaltouche. C’est dur à expliquer. Mais je ne pense pas qu’on perde le match sur cette action.
C’est-à-dire ?
On a fait beaucoup de cadeaux en première mi-temps. On leur a donné un essai, on a fait quelques fautes face aux perches, et leur buteur marquait à chaque fois. Ils ont donc pris le large assez rapidement, ils font un break de 20 points ou peut-être un peu moins en première mi-temps (23-8 à la 31e).
Malgré ça on arrive à revenir en deuxième mi-temps, on est dans le match et on repasse devant à cinq minutes de la fin.
Cette défaite marque-t-elle la fin de vos espoirs de qualification en demi-finale ?
Honnêtement ça a été dur à encaisser. Jusqu’à maintenant on avait les cartes en main, là ce n’est plus le cas. Ça semble vraiment compliqué, même improbable. S’il y a encore une petite chance de qualification on la jouera à fond. Mathématiquement c’est encore jouable donc forcément il reste de l’espoir. On va regarder les résultats de cet après-midi (dimanche) puis il va nous rester deux très gros matchs face à Narbonne et Albi. Il peut se passer plein de choses.