Les ambitions trébéennes
TRÈBES - DEUXIÈME SÉRIE (OCCITANIE) FRAGILISÉ PAR LES INONDATIONS D’OCTOBRE 2018, LE CLUB AVAIT SOLLICITÉ UNE RÉTROGRADATION EN DEUXIÈME SÉRIE. L’ARRIVÉE DE NOUVEAUX DIRIGEANTS OFFRE DE NOUVELLES PERSPECTIVES.
L’année 2018 a marqué au fer rouge la cité de Trèbes, charmante bourgade de la ceinture carcassonnaise touchée de plein fouet par l’attentat du mois de mars et meurtrie en octobre par les inondations. De cette furie des eaux de l’Aude, le rugby en a été une victime collatérale tant sur le plan psychologique, des infrastructures, financier et sportif. Au terme de cette saison anxiogène, les dirigeants et joueurs avaient même sollicité une rétrogradation sportive de Promotion Honneur en Deuxième Série. À ce niveau de compétition, le club s’est refait une santé sportive. Malheureusement, la crise sanitaire a mis un terme aux ambitions trébéennes. Cette mise à l’arrêt forcée a été propice à la réflexion et à l’arrivée de nouveaux dirigeants au sein du comité directeur dont un ancien président de Narbonne, Joël Carrère.
Objectif Fédérale 2
Ces nouveaux venus veulent réinjecter du sang dans les veines de ce club centenaire. « Trèbes est la septième ville du département. Il y a un potentiel humain, des jeunes, un club professionnel à côté. Je pense que Trèbes mérite d’évoluer en Fédérale, à condition d’y mettre les moyens », précise Joël Carrère, le nouveau vice-président. À ce jour le travail a été considérable avec la mise en place d’une solide commission sportive, recrutement, jeunes, communication, emploi et la création poste de manager confié à Julien Sidobre (ex-joueur de Carcassonne) lequel aura la responsabilité de l’école de rugby, des catégories moins de 16 et moins de 18 ans jusqu’aux seniors. Aux dernières nouvelles, la création d’une équipe féminine est pour le moment à l’étude. Un tel investissement mérite d’être concrétisé par le succès. Pour cela, les dirigeants trébéens ont de solides ambitions sur le long terme. Ils espèrent atteindre la Fédérale 2 dans cinq ans. Ils n’attendent qu’une seule chose, la reprise des compétitions en septembre prochain. Si tout va bien ?
D. N.