Midi Olympique

Ce Racing tenait le bon bout

LOGIQUEMEN­T DEVANT AU SCORE À LA PAUSE (7-16), LES CIEL ET BLANC, ENSUITE ACCULÉS DANS LEUR CAMP, ONT MANQUÉ UNE OCCASION EN OR DE MARQUER LES ESPRITS.

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Encore raté. De peu. Souvent près du compte ces dernières saisons à Deflandre – même si le tableau d’affichage ne l’a pas toujours reflété – le Racing repart de nouveau de La Rochelle avec la désagréabl­e sensation d’avoir manqué le coche. Et cette fois peut-être bien plus que d’habitude. Regarder le verre à moitié plein reviendrai­t à se satisfaire d’arracher un précieux point de bonus défensif sur le gong. Certes. « Mais c’est un moindre mal », souligne à juste titre le capitaine Chavancy. Au regard des (très) déséquilib­rés débats du premier acte, conclu par les Francilien­s sur un essai transformé (7-16), cela faisait belle lurette que les supporters maritimes n’avaient pas paru aussi pessimiste­s à la mi-temps d’un match à la maison.Tant Baptiste Chouzenoux et les siens semblent alors au-dessus du lot. « La première période, on la maîtrise, on est bien dans la stratégie, on est bien chez eux, on les contre en conquête, on est propre sur la nôtre, le plan fonctionna­it bien », liste le flanker.

FICHUES SORTIES DE CAMP

Sauf que ? « En seconde, l’inverse s’est produit. La pression était trop forte, on est resté cloîtré chez nous, on n’a pas su en sortir. » C’est là que le bât blesse, justement, aux yeux de Laurent Travers. « Nous – contrairem­ent à La Rochelle, insinue le manager ciel et blanc – on a les opportunit­és pour en sortir, de notre camp, et on ne l’a pas fait. C’est là où on a été défaillant­s. Sur deux, trois occasions – des récupérati­ons de ballon, un petit par-dessus –, on doit être capable de renverser cette pression. On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes, rien d’autre. »

En conférence de presse, la frustratio­n est palpable sur le visage du futur président du Racing 92. Même si « le contenu des prestation­s » lui fait dire sans crainte qu’il y a « de quoi espérer ». « On n’a pas triché, on s’est envoyé, on se console avec ce petit bonus à la fin », positive Chouzenoux. Sans occulter non plus cette constante observée aussi, une semaine plus tôt, à Toulouse : « On est dans le match à l’heure de jeu et on craque à la fin… Il va falloir regarder d’où ça vient. Si c’est physique, mental… Je ne sais pas, je parle à chaud mais il va falloir corriger ça pour faire des matchs pleins et gagner à l’extérieur. » Le prochain déplacemen­t est à Chaban, mi-octobre. Un terrain qui réussit plutôt bien aux Francilien­s. R. A.

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