Un rendez-vous de trente ans
EN 1992, LE LYCÉE DE BELLEVUE DES CASTEL, MOLA ET BELOT ÉTAIT SACRÉ CHAMPION DE FRANCE UNSS. TRENTE ANS APRÈS, À L’INITIATIVE DE PASCAL GIUILY, LES POTACHES ET LEUR ENCADREMENT SE SONT RETROUVÉS.
Pascal Giuily a porté avec un certain succès le maillot de Villefranche-deLauragais et Pamiers au terme de la décennie 90. À l’époque, il avait le numéro 6 lorsque le club phare du Lauragais évoluait en Groupe A2 (l’ancêtre du Pro D2 actuel) et celui de la Basse-Ariège en Groupe B. De sa carrière ovale, l’ancien flanker garde un souvenir ému de ses années lycée à Bellevue, un établissement réputé de l’Est toulousain. Outre l’obtention du Baccalauréat qui a marqué sa fin d’adolescence, le rugby scolaire a été à l’époque un moment inoubliable de sa jeune existence. Sous les conseils de trois profs de gym confirmés : Henri Nart, Christian Déleris et Albert Cigagna, les jeunes de Bellevue où il figurait sur les feuilles de match avec Ugo Mola, Franck Belot et Richard Castel ont raflé trois titres nationaux en quatre ans. Un doublé en cadet (1989-1990), une finale perdue en 1991 face à Anglet (313) et en 1992 c’est l’apothéose à Ernest-Wallon face au Lycée de Cognac des frères Merceron, vaincu (22-6).
Trente ans après, Pascal, désormais entrepreneur dans l’isolation, a manifesté le désir de retrouver ses anciens coéquipiers de l’époque ainsi que l’encadrement. « Avec les outils de communication actuels, on a retrouvé la trace d’une grande partie du groupe, précise-t-il. Certains sont restés dans la région toulousaine et dans les départements limitrophes, d’autres ont quitté la France. On a retrouvé leurs traces à Chypre, Formentora et l’Andalousie. »
D’AUTRES MANIFESTATIONS
Au coeur de l’été, les potaches de 1992 se sont retrouvés au château du Croisillat de Caraman pour des retrouvailles ô combien émouvantes, sympathiques et nostalgiques. « Ce fut un moment très fort. Quel plaisir de revoir nos profs de gym de l’époque lesquels ont vraiment marqué notre vie spor- tive et lycéenne.Trente ans après, il y a eu de sacrés moments d’émo- tion, j’en frissonne encore. Sur soixante noms recensés, nous étions quarante-cinq », ajoute Pascal. À l’avenir, les anciens de Bellevue ne vont pas attendre trente ans pour se revoir. Maintenant que le lien est réactivé. Ils ont prévu d’au- tres manifestations. Dans ce do- maine, ils font confiance à Pascal Giuily.