« L’opération était nécessaire pour qu’il ait une chance en vue du Mondial »
Le médecin du MHR, Gaspard Bui nous a livré d’intéressants détails concernant cette deuxième blessure : « Elle ressemble à la précédente, mais elle est moins importante : la première était totale, celle-ci est partielle. Mais dans le sport de haut niveau et surtout les sports « pivot » comme le rugby, le hand ou le basket, cela ne change pas grand-chose. Même si elle est partielle, il faut refaire une ligamentoplastie. C’est-àdire que le chirurgien a reconstruit un ligament croisé avec des renforts pour augmenter la stabilité du genou. La convalescence risque en revanche d’être un peu plus longue que la première, que nous avions rendue optimale pour donner une chance à Arthur de disputer les phases finales. Mais pour qu’une greffe prenne, elle doit cicatriser parfaitement. Un greffon met plusieurs mois à redevenir solide, sans oublier les problèmes de fonte musculaire. Il y a tout un rééquilibrage à faire. » En tout cas, cette blessure a surpris l’ensemble du staff, qui ne pouvait bien entendu pas la prévoir : « Elle m’a étonné oui, mais les rechutes arrivent malheureusement. Je suis surtout très triste pour lui. Nous avons pourtant suivi sa reprise de très près, d’autant qu’un de nos préparateurs physiques est spécialement dédié aux blessés. Notre politique est de préserver la santé des joueurs. Je ne peux me permettre de faire un pronostic sur sa possible participation à la prochaine Coupe du monde. Ce que je peux dire, c’est que cette opération était nécessaire pour qu’il ait une chance de postuler pour le Mondial. »