Midi Olympique

Pourquoi Shaun Edwards devrait rester

NOUS VOUS L’INDIQUIONS DANS NOTRE PRÉCÉDENTE ÉDITION : L’ANGLAIS SHAUN EDWARDS, EN CHARGE DE LA DÉFENSE TRICOLORE, DEVRAIT PROLONGER SON BAIL DE QUATRE ANNÉES SUPPLÉMENT­AIRES…

- Par Marc DUZAN marc.duzan@midi-olympique.fr

Son arrivée au chevet du XV de France, il y a maintenant un peu plus de trois ans, avait vivement secoué le rugby anglosaxon : à l’époque, les Gallois songeaient en effet à offrir à Shaun Edwards davantage de responsabi­lités avec les Diables Rouges quand le XV de la Rose souhaitait de son côté lui confier une mission de nature nationale, aux côtés de l’Australien Eddie Jones. En verrouilla­nt l’ancien treiziste jusqu’à la Coupe du monde 2023, Bernard Laporte et Serge Simon avaient donc frappé un grand coup sur le marché des coachs et, par extension, doté la sélection tricolore du meilleur entraîneur de la défense que compte aujourd’hui le circuit internatio­nal : depuis que Shaun Edwards a pris en mains la muraille tricolore, les internatio­naux français encaissent peu d’essais, agressent l’adversaire pendant quatreving­t minutes et surtout, récupèrent un nombre incalculab­le de « turnover », ce que le rugby considère généraleme­nt comme « les meilleurs ballons ».

IL A CONSCIENCE DU POTENTIEL TRICOLORE

Si Laurent Labit et Karim Ghezal quitteront donc le vaisseau amiral du rugby français après le Mondial, Shaun Edwards, lui, est donc pressenti pour prolonger l’aventure quatre années supplément­aires. C’est en tout cas ce que nous vous annoncions dans notre édition de lundi et ce qu’ont confirmé, quelques heures plus tard, nos confrères de RMC Sports. De toute évidence, la vie française plaît à l’homme du nord de l’Angleterre, dont le quotidien se partage entre le RoyaumeUni et le village de Saint-Cyprien, dans les Pyrénées-Orientales. Surtout, Shaun Edwards a probableme­nt compris que le potentiel du rugby français resterait, au moins jusqu’en 2027, l’un des plus conséquent­s du circuit internatio­nal, la génération Dupont étant encore jeune quand celle à venir et qu’incarnent aujourd’hui les Nolann Le Garrec, Max Spring ou Matis Perchaud a largement de quoi enchaîner les bons résultats après 2023. À 56 ans, Shaun Edwards a aussi pigé qu’il ne serait jamais sélectionn­eur national mais qu’à l’intérieur de son pré carré, il resterait longtemps une référence, pour ne pas dire LA référence ultime...

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