Midi Olympique

Laporte, l’autre cas d’école

- recueillis par N. Z. Propos

L’autre cas d’école en matière d’arbitrage de la 6e journée de Top 14 eut lieu sur la pelouse du Racing 92, matérialis­é par un carton jaune infligé à l’arrière béarnais Clément Laporte. Une décision forte mais assumée à 100 % par l’arbitre Vivien Praderie, joint au lendemain des faits. « En direct, je perçois un en-avant volontaire de l’arrière palois pour lequel je pense tout de suite sortir un carton jaune. Mais après discussion avec le joueur et son capitaine, celui-ci m’assure qu’il voulait jouer le ballon et que celui-ci avait été au préalable touché par un Racingman, ce qui m’incite à demander l’arbitrage vidéo pour vérificati­on après concertati­on avec mon équipe de trois… Mais ce qui ressort de la vidéo, c’est bien que le Palois touche le ballon en premier, avec la main ouverte vers l’avant. Ensuite, un joueur du Racing touche bien le ballon mais seulement dans un deuxième temps, ce qui rabat la trajectoir­e de la balle en direction du camp vert et aurait pu laisser penser qu’il n’y avait pas en-avant. Mais pour nous, avec l’appui des images, c’était très clair : le

Palois commet bien un en-avant volontaire à la première touche de balle, avant que celle-ci reparte vers l’arrière après avoir rebondi sur un

Racingman. Il n’y a pas d’action d’essai donc on ne peut évidemment pas donner d’essai de pénalité mais comme la phase de jeu du Racing 92 était dynamique, la bonne sanction était d’accompagne­r la pénalité d’un carton jaune. » Même si cela pouvait paraître sévère aux yeux palois…

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