Midi Olympique

Premiers pas samedi à Saint-Pée, comme impact player, face à Peyrehorad­e.

- Par Mathilde LACROUTS Premiers pas pour

d’Agen qui est terribleme­nt so- lide. Les Valenciens possèdent des joueurs très expériment­és. Nous allons ce dimanche pouvoir nous étalonner face à ce qui se fait de mieux dans cette poule. Nous de- vrons mettre du coeur à l’ouvrage et être réalistes. »

Nicolas Crubilé, le patron des Valenciens, est satisfait du dé- but de saison de ses hommes. Mais il ne s’en contente pas :

« Face à Tulle, le week-end der- nier, nous n’avons pas réussi à mettre notre jeu en place, regrette Nicolas Crubilé. Je suis évidem- ment content de voir que nous sommes invaincus en ce début de saison, mais ce n’est pas un objec- tif en soi. L’objectif de Valence, c’est de bâtir un projet de club ancré dans son territoire autour d’une vision, d’un modèle de jeu, d’une méthodolog­ie d’entraîne- ment et d’une culture de travail qui respectent l’ADN de notre club. Si nous voulons continuer à grandir, nous devons trouver le bon équilibre. »

Ce week-end, à l’Isle-Jourdain, Nicolas Crubilé espère que ses hommes répondront présents :

« J’ai un profond respect pour le travail effectué par cette équipe lisloise depuis maintenant trois ans, explique Nicolas Crubilé.

J’ai une idée assez précise de ce qui va nous attendre dimanche. »

Et devinez quoi ? Depuis lundi matin, dans le vestiaire valen- cien est affiché : « Exister, c’est in- sister ! » Reste à savoir qui in- sistera le plus ce dimanche !

PEYREHORAD­E, NOUVEAU TICKET AUGUST-JACA

Pascal Idieder et Sébastien Cergnul tous deux sans doute usé par le temps ont pris la décision de quitter le club de Peyrehorad­e. Le sévère revers de Peyrehorad­e à Dabadie face à Langon (- 22) et la réunion qui s’en est suivie à l’initiative du président landais a-t-elle été le déclencheu­r de cette démission du staff technique ? Pour leur succéder, Jean-Louis Bareigts a choisi de s’appuyer sur Sébastien Jaca et l’ancien troisième ligne et capitaine de Dax Olivier August, le frère cadet de Guillaume entraîneur des avants d’Oloron qu’il croisera ce week-end à Saint-Pée. Le premier débarque de Mauléon comme technicien des lignes arrières; le second arrivé de Dax, à l’intersaiso­n, comme consultant à la touche, après avoir été conseillé par… Pascal Idieder est, depuis une semaine, entraîneur principal des avants.

Putuma

Le club haut-béarnais tient son deuxième ligne d’expérience. Passé par Fleurance (2019-20) où il avait connu douze titularisa­tions et inscrit trois essais en douze matchs, avant de rejoindre Mâcon (2020-22), le solide sud-africain Wandile Putuma (2m120kg) s’est engagé avec Oloron. Capable d’évoluer aussi en troisième ligne, « c’est un gabarit et un grios défenseur dur au mal, pointe son entraîneur Guillaume Augut, il va notamment apporter sa densité physique en mêlée fermée. »

La lanterne rouge au bras, Barbezieux n’a plus de joker à jeter en l’air. Il lui faut juste digérer son fanny de Langon (-22), marquer (enfin) son territoire et cueillir son tout premier succès en Fédérale 1. En apprentiss­age, Barbezieux a sans doute besoin de temps pour digérer son accession et se grandir mais il en manque cruellemen­t. « J’avais l’habitude de dire, ces dernières années, que le maintien était pour les pauvres… Mais actuelleme­nt, on est un vrai pauvre », ne s’était pas caché, il y a quinze jours, le patron du club de Sud-Charente Roger Hadoux au moment de s’en aller croiser le fer avec les Eléphants nantais. C’est encore plus vrai aujourd’hui même si les raisons d’espérer sont bien là. Le promu sort de trois voyages en quatre rendez-vous et s’est coltiné trois des quatre premiers. Il y a parfois des calendrier­s moins compliqués. « Il est vrai que nos trois derniers adversaire­s ne sont pas de notre championna­t, mais pour apprendre et nous aguerrir, c’est peut-être un mal pour un bien », positive son technicien, l’ancien centre belge, Florian Piron.

Bref, à Jean-Pauquet, le challenge à réussir ressemble déjà à un impératif. « C’est l’objectif. Ce n’est pas un match décisif, mais c’est déjà un rendez-vous à l’agenda très important reconnaît Florian Piron, on a faim, l’envie d’apprendre, on ne lâche rien, c’est notre force, il faudra comme à Langon, et malgré une tâche qui était trop grande, montrer de l’orgueil mais surtout imposer notre rugby et ne pas subir et être performant et à 100% durant 80 minutes. »

UN DUR AU MAL

Sauf que Bergerac n’a rien du promu tendre. « Le futur dira si Bergerac est comme Nantes un faux promu mais c’est une machine bien rodée avec de l’expérience, des stratèges et de la densité », glisse encore Florian Piron. En tous les cas, il ne fera pas son voyage en Charente sans une envie forte de rachat. Il vient de mordre la poussière et aspire à rebondir aussitôt. À transforme­r en un succès ses trois bonus défensifs déjà goûtés à Oloron (-4), à Nafarroa (-1) et face à Nantes (2). Une façon de glisser qu’avec un écart qui n’a jamais dépassé les quatre points en quatre matchs, le club de la vallée de Dordogne n’est pas du genre à lâcher comme cela le morceau de gras. « On a envie de ratrapper le coup, d’aller chercher au moins un point, mais Barbezieux va vendre chèrement sa peau », imagine, à Bergerac, son patron Alexandre Frontère. « C’est un match très important reconnaît son demi d’ouverture Matt Farmer, il faudra gommer notre indiscipli­ne et montrer davantage de maîtrise que face à Nantes. » Et faire fi de la suspension de son pilier droit tongien Halani Aulika. « On n’a pas grand chose à reprocher, mais l’on sort de Nantes déçus et frustrés boucle son technicien Rémy Escudier, et l’on sera à Barbézieux conquérant. Notre jeu offensif n’est pas encore assez huilé, mais on ne lâchera rien. »

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