Derby des extrêmes à Saint-Sulpice-la-Pointe
En 2006 qui aurait pensé que Gaillac et Saint-Sulpice-la Pointe seraient un jour adversaire ? À cette époque, la feue UAG avait remporté le Jean – Prat aux dépens de Limoges (21-18) et validé son billet pour le second niveau professionnel. De son côté, Saint-Sulpice s’octroyait le titre pyrénéen de Troisième Série face à Valenced’Albigeois (16-13). Entre-temps, les deux clubs ont eu des trajectoires différentes. Gaillac s’est brûlé les ailes en voulant tutoyer le monde professionnel. Quant à Saint-Sulpice, le club cher au président Tonon a réussi à se faire une place au sein du deuxième échelon fédéral en l’espace d’une décennie. Dimanche à Mole Trincade, les deux formations vont en découdre dans un derby des extrêmes et se retrouver pour la cinquième fois de leur histoire. Après quatre journées, Gaillac loge à la première place alors que Saint-Sulpice-laPointe ferme la marche au classement. Le leader a enfilé les victoires comme des perles. À ce jour, il s’est imposé dans son antre de Bernard Laporte aux dépens de l’Etoile catalane (36-23), Prades (42-19) et s’est exporté avec succès à Villefranche-de-Lauragais (23-22) et dimanche à la Salanque (20-17). En revanche le bilan de SaintSulpice est pour le moment vierge de succès. À leur décharge, les Saint-Sulpiciens n’ont pas encore disputé le moindre match à domicile. Rappelons que le match à Millau a été inversé, car la pelouse du complexe sportif, a été endommagée par une invasion de lapins. Lors des quatre confrontations à l’extérieur, l’équipe fanion n’a pu que ramener un point de bonus défensif de Pézenas (1316). Elle a résisté dimanche dernier à Servian-Boujan (1527) et subi face à l’Etoile catalane (12-39) et (6-27) à Millau. Dimanche, la lanterne rouge a bien l’intention de stopper l’hémorragie. Du côté du premier de la classe, le groupe coaché par Jérémie Raffanel a pris goût à la victoire et rêve désormais de la Fédérale 1. On a bien compris que les Gaillacois ont l’intention d’aller décrocher un cinquième succès consécutif.