Un retour à Colombes en 2024
SELON NOS INFORMATIONS, LES DIRIGEANTS DU RACING 92 ENVISAGENT, APRÈS LES JEUX OLYMPIQUES DE 2024, DE RETOURNER DE FAÇON SPORADIQUE DANS LEUR STADE HISTORIQUE DE COLOMBES. VOICI POURQUOI.
C’est en décembre 2017 et après une large victoire face au Castres olympique (29-7) que le Racing 92 a disputé le dernier match de son histoire au stade Yves-du-Manoir de Colombes. Depuis, d’importants travaux ont été réalisés dans cette enceinte historique accueillant des matchs de rugby depuis 1907 et, lors des prochains Jeux olympiques de Paris 2024. Le stade de Colombes accueillera donc les épreuves de hockey sur gazon. Mais après ? Selon nos informations, le Racing 92 serait à ce jour favorable à un retour sporadique sur les terres historiques du club et à ce sujet, le président de l’entité francilienne Jacky Lorenzetti nous confiait cette semaine : « Paris-La Défense-Arena, notre salle de spectacle de Nanterre, est victime de son succès et ces prochaines années, nous y attendons toujours plus d’évènements. Un retour à Colombes, pour certains matchs, fait donc sens à nos yeux parce qu’il a une portée symbolique très forte. » Dans l’esprit des dirigeants du club des Hauts-de-Seine, l’idéal serait en réalité de loger, du côté de cette ancienne banlieue rouge aujourd’hui passée sous pavillon vert, dans un stade « familial » de 15 000 places et à ce sujet, des négociations sont actuellement en cours entre le Racing 92 et la mairie de la ville, dirigée par l’EELV Patrick Chaimovitch.
LA FIN DES DÉLOCALISATIONS HORS DU TERRITOIRE
En tout état de cause, le retour des Racingmen à Colombes est une belle idée et éviterait surtout aux rugbymen franciliens les délocalisations hors de leur territoire qui ont eu cours ces dernières années, que ce soit à Vannes pour un match de Top 14 contre Agen, à Lens pour la dernière demi-finale de Champions Cup ou l’hiver prochain, au Havre afin d’y accueillir le Leinster en coupe d’Europe, Paris-La Défense-Arena étant ce jour-là occupée par un concert du chanteur français Orelsan. De fait, ces délocalisations successives, si elles ont probablement permis de conquérir d’autres territoires que ceux habituellement dévolus au rugby, ont aussi parfois fait grogner les supporters historiques du Racing 92. Par ailleurs et dans la mesure où le club francilien pouvait compter à Colombes sur une pelouse naturelle, les Ciel et Blanc deviendraient probablement plus « tout terrain » qu’ils ne le sont depuis leur déménagement à Nanterre. M. D.