Biarritz, puni par son manque d’efficacité

BIARRITZ INCAPABLE DE FINIR LES OCCASIONS QU’IL A EUES, LE CLUB BASQUE S’EST INCLINÉ POUR LA DEUXIÈME FOIS DE LA SAISON À LA MAISON.

La semaine passée, à Montauban, Biarritz avait rendu la copie parfaite à l’extérieur, en bonifiant ses rares occasions et en passant plus de quarante points à l’USM. Ce vendredi ? Le club basque a fait tout le contraire. Agen s’est montré efficace sur ses temps forts, quand, de son côté, le BO a cruellement manqué de réalisme. S’ils ont eu la balle de match sur la dernière action de la rencontre sans parvenir à la concrétiser, c’est surtout en première mi-temps que les partenaires de Guy Millar ont pêché dans ce secteur. À quatre reprises (18e, 20e, 28e, 34e), les rouge et blanc ont trouvé une faille dans la défense agenaise. Mais ils n’ont marqué qu’une fois, grâce à Luka Tchelidze, en force (35e). « Nous avons fait le jeu, mais nous avons vraiment manqué d’efficacité, regrettait Baptiste Germain après la rencontre. Avec autant de franchissements, nous devons absolument aller dans l’en-but. Ce n’est pas ce que nous avons fait et ça nous coûte ces trois points de retard à la fin. » Pour autant, tout n’est pas à jeter dans la prestation des Biarrots. « Le positif se situe dans l’effort qu’a fait l’équipe, la vitesse qui a été mise dans le jeu et les occasions que nous nous sommes créées », analysait Shaun Sowerby.

« L’EFFICACITÉ, ÇA SE TRAVAILLE AVEC LE TEMPS »

En effet, à l’image d’un Baptiste Germain plutôt inspiré offensivement (trois franchissements) ou d’un Auguste Cadot (meilleur biarrot vendredi) particulièrement percutant au milieu du terrain, les Basques arrivent à poser des problèmes aux défenses adverses sur leurs lancements offensifs. Ils doivent désormais se montrer plus précis pour finir les coups. « L’efficacité, ça se travaille avec le temps. Statistiquement, nous le sommes depuis le début de l’année, mais ce soir, nous ne l’avons pas été », soulignait l’entraîneur des avants.

Le plus frustrant, pour les Biarrots, est certainement qu’après avoir gagné à Sapiac la semaine passée, le club basque avait l’occasion de lancer sa saison, de s’installer dans le top six et d’enclencher une dynamique positive. C’est manqué. P. O.