Auteur d’un sans-faute, l’UAG veut rester invaincue le plus longtemps possible.
plein. »
« Nous avons déjà passé plusieurs tests notamment contre Villefranche et l’ES Catalane, et même si nous sommes portés par une bonne dynamique, il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers », prévient le dirigeant tarnais.
Échaudé par son « faux départ » lors de la première journée à Villefranchede-Lauragais, Millau n’arrête plus de gagner depuis, et vient de signer un quatre sur quatre avant le voyage en terre gaillacoise. « Même si l’on réalise un bon premier bloc, nous avons dominé des équipes qui étaient à notre portée. À travers son parcours, Gaillac confirme qu’elle est la vraie grosse cylindrée de ce groupe. Ceci étant dit, nous affûtons nos arguments. Notre charnière titulaire sera reformée pour le déplacement dans le Tarn, et nous enregistrons des retours au niveau de la première ligne », conclue Rémi Durand, président du Som.
de solutions En quête
Les Diables rouges n’y arrivent pas.
« Rien ne sourit, le temps est à faire le gros dos et à laisser passer l’orage », glisse l’ancien coprésident Yohan Lafond. Des solutions sortiront-elles de la réunion de lundi entre les dirigeants et bénévoles ? Avec la venue de Decazeville guère mieux embarqué, c’est l’occasion ou jamais.
Un poil de barbe sépare ces deux-là et l’on a du mal à imaginer autre chose qu’un bras de fer indécis entre deux clubs guère habitués à lâcher quoi que ce soit. Certes, Arpajon-Veinazes ne l’a plus emporté depuis trois matchs… mais il a réussi à ramener, il y a huit jours de Decazeville, un partage de la mise et comptabilise trois bonus défensifs en trois revers après s’être coltiné, un voyage à Belvès et avoir épinglé le patron Beaumont-de-Lomagne. « Si l’on additionne l’écart de nos trois revers, on arrive à un total de sept points » positive le technicien cantalien, l’ancien troisième ligne Simon Fric. Lévézou-Ségala sort lui d’un succès au lendemain de trois défaites de rang… après avoir toutefois su prendre deux bonus défensifs et surtout après avoir croisé quatre clubs du septuor de tête et connu trois voyages en cinq matchs. Une façon de glisser que Cantalous et Aveyronnais peuvent nourrir dans ce championnat d’autres prétentions que leurs rangs actuels pourraient laisser entrevoir. Du reste, sans leurs deux accrocs à la maison, Arpajon et Levezou pointeraient, du reste, dans le quintet de tête. Et celui qui saura boucler son mois d’octobre par un succès pourra même prétendre se glisser avec le sourire aux lèvres dans une semaine de relâche. « C’est un match déterminant, on a à coeur de l’emporter, reconnaît, à Arpajon-sur-Cère, Simon Fric. D’autant que l’on a aussi dans un coin de la tête un esprit de revanche après nos deux revers de la saison passée… Et puis, comptablement, le temps est maintenant à gratter des succès. » « Avec notre calendrier, on est dans les clous et en progrès, pointe, pour sa part, le technicien cassagno-réquistanais David Veyrac. Après, dans le Cantal, ce n’est jamais un match facile. » Et de boucler non sans une pointe d’humour :
« Ramener un petit quelque chose de là-bas, ce serait bien, mais l’on signe tout de suite si l’on doit l’emporter dans le money time. » La pression sur les épaules d’Arpajon, il n‘y a plus qu’à.