« Les joueurs adhèrent au projet, cela se ressent, estime leur entraîneur. Ils améliorent les microdétails de leurs
Sur son terrain, contre un adversaire qui la talonne, cette équipe de La
Baule se trouvera dimanche face à une échéance déterminante. Jusqu’à présent, elle est parvenue à se positionner dans la zone de maintien en produisant deux résultats significatifs. Son succès à domicile il y a quinze jours à l’occasion du derby contre Surgères (37-35), et le match nul rapporté depuis Rochefort la semaine dernière (24-24), l’ont placée un peu au-dessus de ses poursuivants. Elle semble en progrès. En dépit de ses entraînements organisés à vingt-cinq joueurs, « parce que peu de joueurs bossent sur La Baule, et que c’est un peu difficile en termes d’entraînabilité », explique leur entraîneur Bertrand Guilloux, et en dépit d’un démarrage corsé, lors duquel ils ont déjà rencontré quatre qualifiables en seulement cinq sorties, les Baulois ont fait valoir une certaine volonté de survie. attitudes. Avant on n’avait pas assez d’exigence, ce qui provoquait des fautes grossières. Ce match contre Islesur-Vienne doit valider cette progression. Et sur le plan comptable, cette confrontation est évidemment fondamentale. Notre saison peut basculer. Il faut valider. » A contrario, s’ils devaient perdre, passer dans la zone relégable, et ceci juste avant de se rendre à Lormont, leur situation deviendrait très différente. Côté pile, tout ira bien, côté face, il faudra tout refaire. Les Islois se déplaceront dans une autre forme de préoccupation. « C’est un match important, mais en même temps, ce sera notre quatrième déplacement, notait leur manager Franck Varoqueaux. Au classement Britannique, nous ne sommes pas largués. Ce n’est pas le moment de paniquer. Franchement, la pression est sur La Baule. Nous, il faut viser l’amélioration de nos transitions entre avants et trois-quarts, et se montrer plus stratèges. Le reste suivra. »
G.C. épuisé Un droit à l’erreur
L’équipe de Courbevoie a subi trois revers consécutifs. Alors qu’elle avait perdu au Rheu à la 80e minute (27-26), et qu’elle était tombée chez elle contre Le Havre (29-31), elle vient de perdre à Orsay (33-30). En cas de nouvelle défaite, Courbevoie se retrouverait neuf points derrière la zone de qualification.
Juste après avoir mis un terme au parcours sans faute de Ris-Orangis, les Rheusois vont-ils profiter de ce deuxième choc consécutif à la maison, pour faire de même avec Le Havre ? C’est l’occasion qui est donnée aux Bretons, en accueillant à la file leurs deux principaux concurrents, de rester seuls invaincus dans leur groupe, en prenant seuls la première place de la poule. Pour leur entraîneur Martin Lagarde, qui se garde de tout excès d’ambition, cette opportunité est « flatteuse, mais elle n’est pas très importante. Rester invaincu à la maison nous importe davantage ». Une victoire confirmerait la grosse montée en régime de cette équipe qui avance assez modestement, mais vraiment très surement. Contrairement à Ris-Orangis et Le Havre, elle n’a passé aucun score valise à ses adversaires, et notamment à la lanterne rouge Domont, qui s’est fait étriller par les deux autres. « Notre cohésion et notre solidarité restent nos armes les plus évidentes, estime
Martin Lagarde. Nous sommes efficaces aussi sur les ballons de turnover. Il faudra utiliser tout ça pour essayer de battre Le Havre. » L’équipe havraise se déplacera avec le même groupe de la semaine dernière. Seul Ezechiel Cortes, ouvert au niveau du nez et de la lèvre contre Courbevoie, pourrait peut-être faire son retour. « Nous allons passer un test, pense leur manager Jérôme Dunet. Jusqu’à présent, excepté Courbevoie, nous n’avons rencontré que des adversaires de la deuxième partie de tableau. Après, nous accueillerons Ris-Orangis. Nous rentrons dans une zone de turbulences. Tant que nous sommes invaincus, le désir de le rester est une motivation forte pour le groupe. Je suis content parce que ce groupe s’élargit de match en match. Notre pilier droit de 19 ans Nolan Ly a joué tout le match contre Domont. Notre ailier Georges-Pompidou Mendy a mis trois essais pour sa première titularisation. Nous allons en Bretagne aussi pour engranger de l’expérience ».