Encore et toujours des regrets

RÉDUITS À QUATORZE DÈS LA DOUZIÈME MINUTE DE JEU, LES ROCHELAIS ONT POURTANT DOMINÉ LES DÉBATS SANS PARVENIR À CONCRÉTISER LEURS NOMBREUSES OCCASIONS.

Des regrets, toujours des regrets. C’est toujours la même rengaine pour les Rochelais face au Stade toulousain. Ils carressent l’espoir de l’emporter tant ils sont capables de mettre à mal à les hommes d’Ugo Mola. Cela a encore été flagrant ce dimanche à Ernest-Wallon dans un choc qui a tenu toutes ses promesses. À la pause, les Maritimes étaient menés malgré des statistiques largement en leur faveur depuis la première banderille posée par Ulupano Seuteni dès la première minute sur une percée plein champ. Et même malgré les vents contraires de la première période (expulsion de Wardi, blessures de Lagrange puis de Thomas), les Rochelais ont eu plus d’occasions que les Toulousains pendant le premier acte, à l’image de cet essai refusé à Dillyn Leyds après un arbitrage vidéo qui ne permet pas de lever le flou autour de la nouvelle règle entre contact et contrôle du ballon. Enfin, Ronan O’Gara pouvair regretter les dernières minutes du premier acte où ses hommes parvenaient à installer une forte pression sur les Toulousains acculés dans leurs vingt-deux mètres sans parvenir à inscrire le moindre point. Le score de 14 à 3 était cruel pour les Maritimes, bien moins efficaces que les Rouge et Noir. Un constat encore plus criant dès la reprise avec une nouvelle période de domination non concrétisée au tableau d’affichage, malgré une séance intense de pilonnage devant l’enbut haut-garonnais. Pourtant, après dix minutes, le score évoluait en faveur des locaux grâce à la botte de Thomas Ramos sur pénalité. Les coéquipiers de Grégory Alldritt, encore très bon pour imposer un sacré défi physique aux Toulousains, ont certainement manqué de maîtrise quand ils se sont approchés de la zone de marque, alors qu’ils ont eu de nombreuses munitions grâce à une possession en leur faveur.

LA BONNE ENTRÉE D’HASTOY

Jamais, les Rochelais n’ont paru en souffrance en raison de leur infériorité numérique, même en mêlée fermée où ils ont bien souvent dominé. «Nous savions que ce serait difficile à 15. À 14, nous ne lâcherons pas. C’est aussi dans les moments comme cela que l’on peut créer une équipe», prévenait Jonathan Danty à la mi-temps. Toute l’équipe semblait à l’unisson, portée par un Antoine Hastoy très en jambes pour son retour à la compétition. Il était notamment décisif sur le premier essai de son équipe inscrit par Brice Dulin. De son côté, Rémi Picquette, sacrifié en première période en raison du carton rouge, signait son retour en trouvant enfin la solution en puissance pour le deuxième essai des Rochelais.

Les regrets étaient d’autant plus grands lors de cette neuvième défaite consécutive face à Toulouse que les Rochelais, pourtant réduits à quatorze dès la 12e minute, ont inscrit plus d’essais que ls vainqueurs du soir. Mais, ils ont manqué trop d’occasions face à des Toulousains cliniques grâce au pied de Thomas Ramos.