Midi Olympique

Paris face à la théorie du complot

- A. B.

Perpignan humilié, Pau balayé en vingt minutes et maintenant Brive exécuté sans grand brio, voilà le bilan du Stade français depuis la déflagrati­on vécue en interne en raison de la révélation dans ces colonnes de l’arrivée de Laurent Labit et Karim Ghezal pour prendre en main le projet sportif la saison prochaine, en lieu et place du technicien argentin Gonzalo Quesada. Trois matchs, trois victoires qui laissent penser à une opération de soudage. Comme si la période agitée avait resserré les liens d’un groupe qui végète depuis plusieurs années - exception faite de 2020-2021 - dans le ventre (très) mou du classement du Top 14. Comme si le mal venu de l’extérieur avait fait du bien à l’intérieur. On peut toujours y croire… Peut-être y a-t-il, à tout dire, une part de vérité dans cette opération de « com ». Qui sait ? Seuls contre tous et surtout face à ces vilains journalist­es accusés de tous les maux, dont le seul souci ne serait que de déstabilis­er l’équipe en colportant des rumeurs. Et puis, on peut aussi penser que le Stade français vient de battre trois équipes qui ont plus de chance de lutter pour ne pas choper l’une des deux dernières que de jouer la phase finale. On est aussi en droit d’affirmer que le jeu parisien n’a rien d’abouti, malgré ce qu’on essaie de nous vendre. En témoigne cette dernière rencontre face à Brive. Certes, de nombreux points positifs sont à souligner, notamment la conquête et la défense sur lesquelles les Stadistes se sont largement appuyés. Mais s’ils ne parviennen­t pas à hausser leur niveau de jeu, les deux prochains déplacemen­ts à Montpellie­r et à Toulouse pourraient bien les ramener à la réalité. Encore que, ces deux dernières équipes seront amputées de leurs internatio­naux… Ce qui pourrait bien renforcer la théorie du complot.

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