Midi Olympique

Toulouse, eu Edgar à la situation

ZACK HOLMES PARTI ET TIM NANAI-WILLIAMS TOUJOURS À L’INFIRMERIE, LE JEUNE EDGAR RETIÈRE DEVRAIT CONDUIRE LE JEU DU STADE TOULOUSAIN.

- Par Nicolas AUGOT nicolas.augot@midi-olympique.fr

Pour espérer batailler pour un titre au printemps, il convient d’éviter bien des pièges tendus par le marathon du Top 14. La première période internatio­nale du mois de novembre est, en ce sens, un terrible révélateur pour les grosses cylindrées du championna­t qui se testent à balles réelles pour savoir si elles ont la profondeur d’effectif nécessaire. Pendant cinq saisons, le Stade toulousain a pu compter sur l’Australien Zack Holmes pour prendre la baguette de chef d’orchestre dans cette période. Tim Nanai-Williams était appelé à lui succéder à partir de cette saison, assurant le staff toulousain d’avoir un ouvreur d’expérience pour encadrer une équipe forcément rajeunie. Ce dernier étant à l’infirmerie depuis le match à Clermont, le Stade toulousain va certaineme­nt devoir s’appuyer sur l’enthousias­me d’Edgar Retière (21 ans), déjà sorti du chapeau d’Ugo Mola lors du déplacemen­t victorieux à Montpellie­r.

« UNE OPPORTUNIT­É D’AVOIR DU TEMPS DE JEU »

Le jeune ouvreur était donc à la manoeuvre dès mercredi après-midi pour la reprise de l’entraîneme­nt, prolongean­t sa séance avec David Mélé pour réviser toutes les facettes du jeu au pied. « J’avais hâte de pouvoir enchaîner, reconnaiss­ait l’intéressé, mais il ne fallait pas que je brûle les étapes. Depuis le match à Montpellie­r, j’ai joué avec les espoirs et ça m’a permis d’avoir du temps de jeu, tout en sachant que je devais me préparer pour cette période. Je suis prêt et heureux. Les entraîneur­s ont toujours effectué des rotations depuis le début de la saison, à l’image de ma titularisa­tion à Montpellie­r. Le fait que l’équipe domine actuelleme­nt le championna­t, permet de faire tourner et d’arriver avec sérénité dans cette période. Mais nous avons quand même une pression de résultat, car il est important de préserver la dynamique actuelle. C’est à nous de laisser le club à sa place en attendant les internatio­naux. De l’extérieur, certains peuvent juger cette période difficile pour le Stade toulousain, mais pour l’ensemble des jeunes c’est une opportunit­é d’avoir du temps de jeu, donc de l’expérience et pourquoi pas gagner des points. Pour gagner des titres, on sait que c’est l’ensemble d’un groupe qui doit être performant. » L’ambiance de Jean-Dauger, qui promet d’être bien plus bouillonna­nt que le GGL stadium de Montpellie­r, s’apparente à un rite de passage pour Edgar Retière et la jeunesse toulousain­e.

Il faut remonter à la saison 2017-2018 pour trouver une équipe comptant 32 points après huit journées. C’était Lyon qui était en tête cette année-là. Toulon avait aussi réussi cet exploit en 2012-2013 qui n’arrive donc que tous les 5 ans. Le Stade toulousain a fait mieux et détient le record depuis la saison 2007-2008 avec 34 points.

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