Midi Olympique

Des pistes de départ pour Haouas

ENGAGÉ JUSQU’EN JUIN 2024 AVEC LE MHR, LE PILIER DROIT FRANÇAIS EST TOUT DE MÊME UN ACTEUR DU MARCHÉ. DES CANDIDATS COMMENCENT À ÉMERGER.

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Mohamed Haouas (28 ans, 15 sélections) jouera-t-il encore à Montpellie­r la saison prochaine ? L’avenir du pilier droit internatio­nal est entouré d’une certaine indécision quand bien même son contrat court jusqu’en juin 2024 avec le club héraultais. Le MHR a récemment ouvert la porte à une libération anticipée de son joueur moyennant, évidemment, une indemnité financière à la hauteur de son statut et de la spécificit­é du poste. Depuis plusieurs semaines, les représenta­nts du Tricolore sondent le marché pour identifier d’éventuels clubs intéressés. Plusieurs grosses écuries étaient (Lyon).

Six « Français » appelés pour la tournée, Arata en tête d’affiche

Los Teros seront en Europe en novembre, où ils affrontero­nt la Géorgie (à Tbilissi, 6 novembre) puis la Roumanie (à Bucarest, le 12) et enfin le Tonga (à Bucarest, le 19). Pour cette tournée d’automne, le sélectionn­eur Esteban Meneses a dévoilé une liste de trente joueurs, dans laquelle on retrouve six joueurs évoluant en France : le talonneur German Kessler (Aix-en-Provence), le deuxième ligne Manuel Leindekar (Bayonne), le demi de mêlée Santiago Arata (Castres), l’ouvreur Felipe Berchesi (Dax), le centre Andres Vilaseca (Vannes), qui sera capitaine, et l’arrière Nicolas Freitas (Vannes).

Chicago, nouvelle franchise, Los Angeles et Austin exclus

Les dirigeants de la Major League, réunis en milieu de semaine en session annuelle, ont acté l’entrée en lice d’une nouvelle franchise, qui sera basée à Chicago. Une première pour cette région du Midwest. L’équipe devrait évoluer au SeatGeek Stadium (28 000 places). Par ailleurs, l’exclusion des Los Angeles Giltinis et des Austin Gilgronis a été confirmée. Suspendues la saison dernière, les deux franchises ne pourront pas s’aligner en 2023. Les responsabl­es de la MLR espèrent trouver une nouvelle équipe à l’Ouest.

Repêchages : le Portugal donne son groupe pour Dubaï

Patrice Lagisquet a communiqué la liste des trente Portugais qui tenteront de remporter le vingtième et dernier billet qualificat­if pour la Coupe du monde 2023 lors du tournoi de repêchages disputé à Dubaï du 6 au 18 novembre. De nombreux joueurs évoluant en France en seront : Francisco Fernandes Moreira et Raffaele Storti (Béziers), Lionel Campergue (Bassin d’Arcachon), Mike Tadjer (Perpignan), Anthony Alves et Simão Bento (Mont-de-Marsan), Diogo Hasse Ferreira et Rodrigo Marta (Dax), Steevy Cerqueira (Chambéry), José Duarte Madeira (Grenoble), Thibault de Freitas (Floirac), Nicolas Martins (Soyaux-Angoulême),

Samuel Marques (Carcassonn­e), José Lima (Narbonne), (Dax), Vincent Pinto (Pau).

ovale

ou sont encore en quête d’un numéro 3 de stature internatio­nale (Toulouse, Clermont, Lyon, le Stade français, notamment). Selon nos informatio­ns, deux clubs envisagera­ient à l’heure actuelle de passer à l’action sur le dossier Haouas : il s’agit de Clermont, quand bien même le club auvergnat espère prochainem­ent finaliser la prolongati­on de l’engagement de Cristian Ojovan, et du Stade français, qui est confronté à l’indisponib­ilité de Paul Alo-Emile. Si le départ de Mohamed Haouas est d’actualité, celui d’un de ses alter ego en sélection, Demba Bamba (24 ans, 24 sélections), engagé jusqu’en juin 2024 avec le Lou, paraît plus improbable. L’indemnité libératoir­e le concernant excéderait les 500 000 €. V. B.

Adieu Pierre Soulages, ami du ballon

Nous avons appris mercredi le décès de Pierre Soulages, à 102 ans. Il était l’un des peintres les plus côtés du monde. Un président de la République l’avait qualifié de « plus grand artiste vivant dans le monde ». Ses tableaux, abstraits, étaient basés sur des nuances infinies de noir, sa marque de fabrique. Il avait joué troisième ligne à Rodez, sa ville natale et avait continué à assister à des matchs jusqu’à un âge avancé. Notre ancien rédacteur en chef, Jacques Verdier l’avait rencontré en 2015, il avait évoqué ses souvenirs, un France-Galles à Colombes comme une thérapie à une crise de calculs rénaux, et surtout dans les années 60-70, ses visites à Cognacq-Jay, alors siège de la télévision à Paris pour voir en catimini les matchs du tournoi entre Britanniqu­es que les chaînes ne retransmet­taient pas. Si ça, ce n’est pas le geste d’un vrai passionné…

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