Midi Olympique

« On mérite des fins de match plus tranquille­s »

SORTI DE LA DERNIÈRE PLACE GRÂCE À SON SUCCÈS MÉRITOIRE CONTRE MONT-DE-MARSAN, MASSY A CONFIRMÉ SON POTENTIEL D’ACTION. SON CAPITAINE DRESSE UN ÉTAT DES LIEUX.

- Propos recueillis par Guillaume CYPRIEN

Je suis super content. Nous avions déjà lâ- ché des succès pour pas grand-chose, et ça, c’est vraiment difficile à encaisser. Sur ce match, nous sommes payés de nos ef- forts. Cela a procuré un immense plaisir à tout le monde, et nous avons bien fêté ça. On est parti à Paris se faire une Rue de la soif, à l’ancienne. Pas mal de joueurs de l’équipe se sont déplacés. Ça faisait bien longtemps que cela ne nous était pas ar- rivé. À vrai dire, depuis le début de sai- son, on ne l’avait pas encore fait.

Pourquoi maintenant alors que le bloc n’est pas fini ?

Parce que c’était Mont-de-Marsan, parce que Mont-de-Marsan est une grosse équipe, et que nous avons tous ressenti le besoin de marquer le coup.

Vous pouvez tuer le match et cela ne se produit pas. Pourquoi ?

Je ne sais pas. Peut-être déplorons-nous encore un petit problème de confiance en nous. Ça ne se joue pas à grand-chose. Je pense que ces deux essais refusés dès le début du match nous ont mis un coup derrière la tête, même si nous sommes parvenus ensuite à prendre le score. J’ai l’impression que cela nous a conduits à jouer pour ne pas perdre. Et visiblemen­t, nous sommes moins bons dans la ges- tion.

Dans un match aussi important, comment les vivez-vous sur le terrain, ces deux essais refusés ?

C’est dur. Tu lèves les bras, et finalement tu reviens jouer une mêlée avec introduc- tion adverse. L’arbitre de terrain nous les accorde, et l’arbitrage vidéo le déjuge. Je ne dis pas qu’il y a erreur. Je ne mets pas en doute la décision, mais ce sont des coups derrière la tête. Et cela produit une incidence. Nous ne sommes pas parve- nus à créer un gros écart. Si bien qu’au début de la deuxième mi-temps, les Montois ont dû prendre un « soufflon », alors que nous, nous sommes un peu dans le dur, et tout peut basculer. Cela ne se joue vrai- ment à rien tout ça.

Et finalement, comme face à Provence ou à Carcassonn­e, vous avez tenu votre score…

On s’est accrochés jusqu’au bout. Sur les dernières actions, les Montois n’ont qua- siment pas avancé sur je ne sais pas com- bien de temps de jeu. Oui, c’est encore notre défense qui nous a permis de ga- gner. Donc c’est bien pour le collectif, et c’est bien pour la confiance. Contre Nevers, dans ce genre de situation, nous avions perdu. On peut donc observer une amé- lioration. Mais j’ai quand même le senti- ment assez fort qu’on mérite de passer des fins de matchs plus tranquille­s.

Pour être honnête, pas tout à fait. La seule année où nous nous sommes main- tenus, nous étions en concurrenc­e avec trois ou quatre équipes. Cette fois-ci, nous sommes davantage de concurrent­s dans un petit espace de points. Personne n’est décroché. On se dit que tout est possible.

Quel est votre degré de confiance dans la capacité de votre équipe à gagner son maintien ?

Elle est totale. Ce sentiment s’appuie essentiell­ement sur notre capacité à progresser tous ensemble. On peut voir que nous avons achevé notre temps d’adaptation. Entre le premier match contre Rouen et celui de Mont-de- Marsan, notre conquête est devenue solide, et nous avons réussi à mieux in- tégrer la nécessaire occupation du terrain adverse. En gagnant des matchs en infériorit­é numérique, nous avons fait preuve de caractère. Et je trouve aussi que notre groupe de joueurs est très homogène. On a joué une grande partie de la saison sans beaucoup de nos piliers. Ce week-end, on jouait avec Clément (N.D.L.R., Lanen) en troisième ligne centre après les blessures de nos trois joueurs référents au poste. Quand il sort, Medhi Tlili arrive sur le terrain, et de ses dix-huit ans à peine, il prend le ca- pitanat de la touche sans sourciller. C’est une grosse responsabi­lité pour son âge, et il la prend. J’ai une confiance totale en nos moyens.

profil suivi George Tilsley, un

Sur ses réseaux sociaux, l’ancien ailier agenais a annoncé un futur départ en fin de saison de l’Usap. L’envie du joueur est claire : retrouver le club l’ayant accueilli en France. Interrogé à ce sujet, Bernard Goutta a assuré qu’il gardait un oeil sur le Néo-Zélandais. Son profil de centre/ailier plaît. Mais pour l’heure, aucune discussion n’a eu lieu avec son agent et le club perpignana­is. Dans la semaine, Tilsley et Fonteneau ont en tout cas eu l’occasion de manger ensemble comme l’a dévoilé le premier cité sur ses réseaux sociaux.

Hommage

Comme à chaque match proche de la Toussaint, le Stade aurillacoi­s a rendu un hommage à celles et ceux qui, dans l’ombre ou la lumière, ont forgé l’histoire du club et « nous ont quittés sur l’année écoulée ». Tout d’abord avec le dépôt de quelques gerbes sur la stèle érigée dans l’enceinte de JeanAlric, puis en respectant une minute de silence avant le coup d’envoi.

> Protocole commotion pour Ricard

Colomiers rugby a vu son deuxième ligne Alexandre Ricard quitter la pelouse dès la 16e minute. En cause, un coup à la tête qui nécessitai­t un protocole commotion. Celui-ci n’a pas été valide, Ricard a dû rester sur le banc pour le reste de la rencontre face à SoyauxAngo­ulême.

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Les artilleurs étaient de sortie au

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