Thomas Ramos, mieux qu’un numéro deux

C’est une des interrogations de cette tournée d’automne. Thomas Ramos aura-t-il, enfin, sa chance ? L’arrière toulousain est toujours présent dans les groupes élargis de Fabien Galthié mais il apparaît rarement sur la pelouse avec le maillot sur les épaules. Depuis la prise de fonction de l’ancien demi de mêlée, Thomas Ramos n’a connu que cinq sélections et une seule titularisation, qui remonte maintenant à l’automne 2020, période où le sélectionneur avait dû composer avec l’obligation de mettre au repos des joueurs. Depuis, cet automne étrange en raison des mesures liées à la crise sanitaire, le Toulousain n’est apparu avec les Bleus que lors du dernier Tournoi des 6 Nations, en étant présent sur toutes les feuilles mais n’entrant en jeu que trois fois pour un temps de jeu global de 19 minutes lors du grand chelem. Des apparitons furtives qui ont renforcé la sensation que le polyvalent toulousain faisait bien plus figure de bouche trou, tout du moins de remplaçant idéal, plutôt que de finisseur. Depuis la coupe du monde au Japon dont il était parti dans la confusion avant la fin de l’aventure tricolore, Thomas Ramos, éternel numéro deux, a vu l’ascension fulgurante d’Anthony Bouthier, le retour en grâce de Brice Dulin puis l’arrivée de la pépite Melvyn Jaminet. Ce dernier étant forfait pour cette tournée, le Rochelais n’étant plus appelé, et le Montpelliérian longtemps écarté, Thomas Ramos, l’homme à tout faire du Stade toulousain pourrait enfin avoir sa chance, d’autant plus qu’il pourrait prendre la charge du but et ainsi libérer Romain Ntamack qui va tout juste reprendre la compétition face à l’Australie.