Midi Olympique

Baille, le retour (surprise) du chef

OPÉRÉ DES ADDUCTEURS ET ALORS QU’IL N’A PAS DÉBUTÉ LE MATCH DEPUIS LE 17 JUIN, LE PILIER GAUCHE - QUI N’A REPRIS LA COMPÉTITIO­N QUE SAMEDI DERNIER AVEC TOULOUSE - SERA TITULAIRE FACE À L’AUSTRALIE.

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Trente-sept petites minutes et le revoilà déjà. Le forfait pour au moins le début de la tournée automnale de Cyril Baille, considéré comme l’un des meilleurs piliers gauches du monde à l’heure actuelle et taulier de l’ère Galthié, était acté après son opération des adducteurs en août. Mais la blessure à l’avant-bras de Jean-Baptiste Gros et la suspension de Reda Wardi ont sûrement précipité les choses. Baille, qui n’a repris l’entraîneme­nt collectif qu’en milieu de semaine passée avec Toulouse, était remplaçant à Bayonne samedi dernier. Auteur d’une bonne entrée en jeu en deuxième mi-temps, il a en tout cas convaincu le sélectionn­eur d’accélérer son retour et de le placer dans la liste des quatorze joueurs rappelés à Marcoussis dimanche soir. Sa forme est-elle pour autant optimale ? C’est impossible, avec si peu de préparatio­n. Sa présence sur la feuille de match contre l’Australie a très vite été décidée au sein du staff. En tout début de semaine, et alors que le Toulonnais Dany Priso s’était entraîné avec les titulaires depuis l’entame du rassemblem­ent, c’est plutôt une place sur le banc des remplaçant­s qui semblait attendre Baille.

IMMENSE CONFIANCE EN LUI

Mais mercredi, le Toulousain a enfilé la chasuble flanquée du numéro 1. Le choix était arrêté : Cyril Baille débuterait face aux Wallabies, ce qui a été confirmé lors de l’annonce de la compositio­n jeudi midi. En fait, l’intéressé a rassuré Fabien Galthié et ses adjoints sur sa condition et sa capacité à tenir le rythme d’un match internatio­nal. Il faut dire aussi que William Servat, responsabl­e entre autres du secteur de la mêlée, connaît le garçon mieux que personne et a une immense confiance en lui. Avec sûrement le rendez-vous contre l’Afrique du Sud le week-end suivant dans un coin de la tête, l’encadremen­t a considéré que la présence d’un de ses patrons sur le terrain pouvait être décisive. Aussi, comme c’est parfois le cas avec des joueurs qui relèvent de blessure, il a été jugé judicieux de le faire débuter pour s’éviter une mauvaise surprise en fin de rencontre. J. Fa.

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