« Le mot est faible,

Les trois prochaines réceptions vont s’avérer déterminantes pour les Lédoniens, promus en Fédérale 2. Ils vont successivement recevoir Andrézieux-Bouthéon, ce dimanche, avant d’accueillir Rillieux (27 novembre) et Saint-Claude (11 décembre) pour terminer l’année, soit trois équipes a priori à sa portée, pour autant de duels importants dans l’optique du maintien. Contre l’équipe de la Loire, les Jurassiens sont attendus au tournant. Ils doivent montrer une meilleure image que lors de leur dernière sortie, où ils ont pris une claque à Saint-Priest (18-64).

souffle le coach, Christophe Vojetta, revenu sur le banc lédonien à l’intersaison. Nous n’avons aucune excuse. Nous ne sommes pas faits mal. Si nous présentons le même visage que contre Saint-Priest, nous ne pourrons pas gagner. » D’autant que l’équipe de la Loire a réalisé de son côté le bon coup de la journée précédente, en allant surprendre Le Creusot, alors invaincu, sur son terrain. Ses bonnes dispositions n’étonnent pas Christophe Vojetta qui avait été éliminé par cet adversaire la saison dernière en phase finale de Fédérale 3, avec Couches.

« Cette équipe joue bien au rugby.

Elle est encore sur la dynamique de la montée, et va arriver en pleine confiance. Nous allons jouer contre une équipe libérée. Nous devons élever sérieusement notre niveau de jeu, individuellement et collectivement. »

À domicile, les Lédoniens ont jusqu’ici fait de bonnes performances, malgré la défaite concédée en fin de match contre Pontarlier. Il va s’agir de confirmer ses bonnes dispositions, en élevant encore le niveau d’exigences, pour ne pas se mettre en danger et jouer les prochains matchs le couteau sous la gorge. « Ce match est déjà vital pour nous. Quand nous jouons à notre niveau, nous sommes capables de montrer de belles choses. »

Attente de visa

Thulani Njenja et Adriaan Jubaren, recrutés par le club de Drôme-Ardèche, sont toujours dans l’attente de leur visa. Les joueurs ont bien reçu leur lettre de sortie de la Fédération sud-africaine, et leur club d’accueil a préparé leur dossier, mais ils sont toujours dans l’attente du précieux sésame pour s’envoler.

Montélimar reçoit Saint-Marcellin pour le duel entre les deux équipes les plus mal classées de la poule. La rencontre est déjà capitale pour les deux formations dans l’optique du maintien. Toujours à la recherche d’un premier succès, les Alpins tiennent une de leurs meilleures occasions pour ouvrir leur compteur et rester en course pour le maintien. De leur côté, les Montiliens, après avoir gâché une munition à domicile contre La Bièvre (10-13), ne veulent pas passer une deuxième fois à côté à domicile où ils n’ont évolué qu’à deux reprises depuis le début de saison.

« Nous n’avons pas le choix, reconnaît le manager, Fred Courbis. Nous devons les battre pour prendre des points et les laisser derrière nous au classement. D’autant plus que nous allons enchaîner ensuite à Tournon avant d’affronter Saint-Jean-enRoyans, puis Montmélian. »

Si le technicien rappelle que son groupe a le potentiel pour faire tomber des gros sur sa pelouse, il doit d’abord prouver qu’il peut battre des équipes à sa portée. Déjà, les locaux veulent prendre une revanche sur eux-mêmes. Contre La Bièvre, ils ont eu les ballons pour l’emporter. Ils sont même entrés cinq fois dans l’en-but, sans succès, et ont même une pénalité pour égaliser, finalement envoyée en touche, sans succès. « Nous sommes restés frustrés et écoeurés par ce match, confie le manager. La pilule a été compliquée à digérer. À nous de durcir le jeu à la maison. » Ils doivent le faire sans sous-estimer pour autant un adversaire à qui tout le monde promet un ticket pour la Fédérale 3 en fin de saison. « Ils sont un peu dans la position dans laquelle nous étions la saison prochaine. Ils ont eu beaucoup de départs et se cherchent. Cette équipe de Saint-Marcellin est capable de marquer des points. À nous de ne pas la laisser espérer trop longtemps. »