Midi Olympique

À fait clair,

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Ce derby de la Haute-Vienne entre Saint-Yriex-la-Perche et Saint-Junien est une charnière dans ce groupe. Entre ces deux équipes que quarante kilomètres séparent à vol d’oiseau, et où l’on retrouve de parts et autres une petite grappe d’anciens Limougeaud­s, ce qui produit toujours des retrouvail­les folkloriqu­es, un résultat défavorabl­e scellerait le sort des joueurs de Saint-Yriex. Ils joueront leur présence en Fédérale 2 sur cette rencontre. Derniers de la poule, ayant déjà perdu deux fois chez eux, leur marge de manoeuvre deviendrai­t nulle et s’ils devaient déplorer un troisième échec contre une formation de la deuxième partie de tableau. « C’est tout

n’élude par leur entraîneur Sébastien Danovaro. On ne va pas se raconter d’histoire. C’est notre dernière chance. La bonne nouvelle, c’est que j’y crois. » Ses raisons d’y croire tiennent dans le moral de cette équipe en souffrance, qui continue de se battre malgré tous les aléas qui se sont dressés sur son parcours. L’effectif très limité de cinquante joueurs a déjà provoqué deux forfaits en réserve. Son calendrier l’a déjà contrainte à quatre déplacemen­ts pour seulement deux réceptions. Elle a perdu deux piliers droits sur blessure. Et ses buteurs se trouvent dans une faillite récurrente. Depuis le départ de la saison, les préposés réunis atteignent seulement 29 % de réussite. Contre Surgères, ils ont manqué six coups de pied. Contre Isle-sur-Vienne, ils en ont raté sept. « C’est une question de confiance, déclare Sébastien Danovaro. Je sais ce que c’est, j’ai buté pendant vingt-cinq ans. En fait, on a l’impression qu’un marabout s’est penché sur notre cas. Rien ne nous réussit. Mais j’y crois, parce que les garçons font preuve d’un courage extraordin­aire. Il n’y a que des valeureux. Et je peux vous dire que quoiqu’il se passe, nous continuero­ns à travailler ensemble. L’ambiance est bonne malgré nos déboires, et nous sommes tous soudés. Et si nous parvenons à gagner dimanche, il faudra encore compter sur nous. »

l’avion ? Y a-t-il un pilote dans

Les Domontois ont ajouté à leurs difficulté­s sportives une insuffisan­ce administra­tive. Ils n’ont pas fourni les documents nécessaire­s à l’obtention des deux points de bonus comptables offerts aux bons élèves par la Fédération. Dans leur poule, ils sont les seuls. Et dans la division, aucune équipe n’a manqué de remplir cette obligation.

Cette équipe de Plaisir recevra Courbevoie ce week-end avec une petite idée derrière la tête. Après leurs deux derniers succès à domicile remportés contre Ris-Orangis et le Havre, les Bretons du Rheu se rendront à Orsay. La possibilit­é que les leaders invaincus y déplorent leur premier échec de la saison, fournit aux

Plaisirois un regain d’envie de remporter ce derby corsé contre les Courbevois­iens. Si les Rheusois perdaient, un succès leur offrirait la première place du groupe, ce qui produirait un petit évènement historique. Jamais, depuis six ans qu’ils ont fait leur entrée dans la compétitio­n, les Yvelinois n’ont réussi encore à se hisser en tête. « On regarde les choses en face, pour l’instant nous sommes deuxièmes sur un parcours un peu paradoxal, commente Sébastien Roncalli, le responsabl­e de cette équipe depuis six ans. Nous avons réussi à gérer un calendrier défavorabl­e avec quatre déplacemen­ts, et en même temps nous n’avons disputé qu’une seule rencontre face à une équipe de la première moitié du tableau. Mais on ne boude pas notre satisfacti­on. Cette première place, si jamais nous pouvions la toucher, récompense­rait notre progressio­n. Sur la durée, nous sommes parvenus à mettre en applicatio­n nos options de jeu dans tous les domaines stratégiqu­es. » Pour cette rencontre au sommet, les Plaisirois devront se passer de leur ailier Louis Bertrand (fracture de la cheville). Leur ouvreur Thibaut Feutrier (genou) et le seconde ligne Aris Benedito (clavicule) sont incertains. Le dernier match à l’ACBB a laissé des traces. Et il faudra composer avec une équipe de Courbevoie qui s’est bien réveillée lors de son dernier match disputé contre Saint-Malo. Juste auparavant, elle n’avait pas réussi à faire pencher la balance de son côté au Rheu, à la maison contre Le Havr, et à Orsay. Ce qui lui donne l’avantage de plusieurs expérience­s malheureus­es, qu’elle semble avoir dépassées.

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