Pour Colmar, la passe de trois à Strasbourg ?
L’équipe de Colmar a profité d’un calendrier très favorable pour réaliser un début de saison époustouflant. Confrontée aux cinq équipes placées actuellement aux cinq dernières places, elle a aligné cinq succès, et compulsé trois bonus défensifs, qui lui ont donné la première place. À partir de maintenant, elle va se lancer dans une série de matchs contre tous ses poursuivants qui la talonnent dans la zone de qualification. Le premier de ses rendez-vous se fera ce week-end à Strasbourg, chez le troisième de son groupe. Ce derby alsacien est assez alléchant. Strasbourg a annoncé son ambition d’accession en Fédérale 2, et cette équipe dirigée par l’ancien centre d’Albi
Benjamin Kayser, a déjà trébuché une fois sur son terrain contre Illkirch-Graffestaden. Ce derby de haut de tableau ne lui ayant pas été favorable, elle ne voudra pas manquer ce deuxième rendez-vous d’importance à domicile. À quoi s’ajoute un historique de confrontations assez irritant pour elle face aux Colmariens. Lors des deux dernières saisons, Colmar est venu s’imposer au stade Hautepierre. Tout est réuni pour une confrontation électrique. « Et elles le sont toujours, commente Guillaume Brech, l’entraîneur historique de Colmar, salarié au club depuis 2006, et responsable des seniors depuis 2016. Nos matchs sont très propres, très corrects, mais toujours très engagés. Je me souviens que nous avions réussi à opposer aux Strasbourgeois une défense très agressive pour l’emporter la saison dernière. Et pour nous, après des victoires plutôt maîtrisées, j’ai le sentiment que le championnat démarre maintenant. Il va nous confronter à des oppositions plus incertaines. Jusqu’à présent, nous avons montré que tout ce que nous avions réussi à faire la saison dernière n’était pas du vent. Nos valeurs d’abnégation sont toujours bien présentes. On a pérennisé les choses. Et nous avons toujours un peu en travers de la gorge notre élimination contre GTO lors du premier tour des phases finales. Nous nous étions manqués. Si nous voulons faire mieux, il faut se qualifier à l’une des deux premières places. Et c’est maintenant que ça va se jouer. »