Dernier ticket pour le Mondial
CE WEEK-END DÉMARRE LE TOURNOI DE QUALIFICATION FINAL, DONT LE VAINQUEUR SE VERRA ATTRIBUER LE DERNIER TICKET POUR LA COUPE DU MONDE 2023 EN FRANCE. APRÈS DEUX DÉSILLUSIONS, LES ÉTATS-UNIS ESPÈRENT ENFIN DÉCROCHER CE GRAAL.
Pour ces nations, il s’agit soit de dernier espoir, soit de rêve ultime. Au bout de ce tournoi, la qualification à la Coupe du monde 2023 avec une place au chaud dans la poule C (Galles, Australie, Fidji, Géorgie). Le format est assez simple. Les quatre nations venant de quatre continents différents (États-Unis, Portugal, Kenya et Hong Kong) vont disputer un mini-championnat de trois journées à l’issue duquel la sélection avec le plus de points voyagera en France à l’automne 2023. Les trois journées se disputeront à Dubaï (Émirats arabes unis) entre le 6 et le 18 novembre, avec un point d’orgue attendu entre Américains et Portugais.
LES ÉTATS-UNIS
Les « Eagles » sont les favoris de la compétition. Déjà, parce qu’ils jouissent d’un statut plus ancien, eu égard à leurs huit participations en neuf éditions. Ils ont donc l’habitude à disputer ce genre de compétition où le moindre faux pas est éliminatoire. « On sait que les gens disent que nous sommes favoris parce qu’on a déjà participé à plusieurs Coupes du monde. Mais on ne peut pas se permettre d’être présomptueux », avertit l’Agenais Mike SoseneFeagai. En cause, les deux grosses désillusions qu’ont vécues les Américains ces derniers mois. « C’est la dernière de la dernière chance… Contre l’Uruguay, nous avons perdu à la différence de points, rembobine le talonneur passé par Toulon. Pareil contre le Chili, alors qu’on menait de 19-0... Les choses ne se sont pas passées comme prévu donc il y a un peu de pression mais on a hâte de relever ce défi. » Les Américains ont comme atout les quelques stars qui émaillent leur effectif, à savoir AJ MacGinty, David Ainu’u ou Joe Taufete’e. Des valeurs sûres qui sauront répondre à l’intensité de cet enjeu. Et évidemment, l’expérience passée est une force malgré tout. « Le match retour du Chili est quelque chose de très douloureux encore aujourd’hui. Il faut se servir de cette frustration, de cette douleur pour nous améliorer et réussir ce tournoi. »
LE PORTUGAL
« Os Lobos » (Les Loups en VF) ont un lien tout particulier avec la France. Leur sélectionneur est français. Patrice Lagisquet est en effet à la tête de la sélection portugaise depuis 2019. Quant aux joueurs, ils évoluent pour beaucoup dans les championnats français. Mais la tendance est à l’émancipation des joueurs évoluant au pays (lire ci-dessous). La dernière participation du Portugal remonte à l’édition
HONG KONG
Les Asiatiques ont perdu le barrage AsiePacifique en juillet dernier contre les Tonga. Pas de place dans la poule B par conséquent. S’ils ont peu joué depuis la pandémie, ils ont eu l’avantage de se retrouver assez tôt à Dubaï pour se préparer pendant deux semaines. Mais cela sera-t-il suffisant ?
LE KENYA
Tout comme Hong-Kong, le Kenya bénéficie principalement d’une image de nation forte à 7. Lors du tournoi de qualification africain les Simbas ont impressionné par leur puissance et leur capacité de pénétration dans l’axe. S’ils ont déçu en finale contre la Namibie, nul doute qu’avec davantage de structures, notamment sur les fondamentaux, ils pourront passer un cap.