Dupont souvent cerné, parfois étouffé
Le statut de meilleur joueur du monde confère de nombreux privilèges. Mais aussi quelques inconvénients. Allez donc demander à Antoine Dupont ce qu’il en pense. Samedi soir, les Australiens ont constamment cherché à l’étouffer. Et ça a débuté dès la première zone de combat au sol. La pression australienne affichée à cet instant a donné le ton de ce que serait alors la zone de confort de Dupont : un espace extrêmement mince, pour ne pas dire famélique. À chaque ruck, les Australiens ont constamment cherché à ralentir les libérations de balle. Mais pas seulement. Ils ont surtout essayé (avec une franche réussite) de placer le demi de mêlée dans l’impossibilité de jouer dans les espaces proches qu’il affectionne tant. Malgré quelques tentatives, comme en témoignent ses treize courses ballon en main, Dupont n’a pas pu trouver de faille, avec seulement dix-huit mètres de gagnés. Pris sur son premier ballon, le cornac tricolore a vraiment peiné pour se défaire de cette agressivité des Wallabies. À croire que ces derniers s’étaient inspirés de cette phrase de Fabien Galthié devenue maxime :