Midi Olympique

Ça, ça m’énerve

- Propos recueillis par Arnaud BEURDELEY arnaud.beurdeley@midi-olympique.fr

Quel était votre rêve quand vous étiez gamin ?

Je jouais beaucoup aux jeux vidéo, à la console. Tout ce qui touchait à ça, à l’élec- tronique, j’étais fan. Je me rêvais en in- formaticie­n pour créer des jeux.

Si vous deviez choisir un héros de jeunesse ?

Superman, sans hésiter. Pour moi, c’est le plus fort des supers héros.

Sur quoi vous chambrait-on lorsque vous étiez enfant ?

On m’a toujours appelé « Franklin », en référence au dessin animé. Visiblemen­t, je ressemblai­s à la tortue. Même moi, ça me faisait marrer. D’ailleurs, mes plus vieux potes m’appellent encore comme ça aujourd’hui.

Quel est votre pire souvenir d’école ?

Je dois avouer que je n’étais pas l’élève modèle. Je n’étais pas le plus sage. Et souvent, j’avais des lignes à copier. Je me souviens qu’une fois, pour aller plus vite, j’avais scotché trois stylos les uns aux autres pour écrire trois lignes à la fois (rires). Le prof avait été sympa car fran- chement, c’était un peu dégueulass­e. Mais bon, c’est passé. J’ai fait mes cent lignes et je m’en suis sorti.

Quel est votre péché mignon ?

Il y a une boisson dont je ne peux pas me passer, ce sont les « refreshers » de chez Starbucks. Celui au citron vert, c’est une tuerie. Dès que je passe près d’un de ces cafés, il faut que j’en achète un. Dès qu’on prend le train ou l’avion, tu peux être sûr que je me bois mon petit « refresher » citron vert parce qu’on en trouve toujours à l’aéroport ou à la gare.

Avez-vous une phobie ?

Ça va peut-être faire rire mais je déteste les manèges à sensations. Je hais les grands huit ou tous ces trucs-là. Franchemen­t, ça me fout un peu la trouille. Jamais vous ne me traînerez dans un parc d’attraction­s. Jamais. Moi, je suis bien quand j’ai les deux pieds qui touchent le sol.

Quel est votre film culte ?

« Limitless », avec Bradley Cooper et Robert De Niro. Le scénario est incroya- ble. C’est l’histoire d’un type qui, grâce à des pilules, devient d’une intelligen­ce exceptionn­elle. Il développe tout un tas de business, est courtisé par les plus grandes entreprise­s du monde. Sauf qu’un jour, il est en manque de pilule. Et tout tombe à l’eau. Mais je ne vais pas « spoiler ». Il faut le voir.

Absolument.

Quelle est votre série du moment ?

Je suis à fond sur « Power ». Pleins de potes m’en ont parlé depuis déjà un moment mais je n’avais jamais pris le temps. Depuis que j’ai commencé, j’enchaîne les saisons et j’essaie de rattraper mon retard.

Quel serait votre concert idéal ?

Le concert de Ninho avec pleins d’invi- tés. Et évidemment à la Paris-La Défense Arena pour faire plaisir à mon président (Jacky Lorenzetti).

Si vous pouviez choisir trois personnes avec qui dîner…

D’abord, ma chérie. Ensuite, Karim Benzema et Paul Mirabel. Le premier parce que je suis son plus grand fan. Quand on parle de résilience, son par- cours est assez éloquent. Le mec en a pris plein la gueule pendant longtemps, il n’a jamais rien dit. Et aujourd’hui, c’est le plus grand. Enfin, pourquoi Paul Mirabel ? Parce que j’ai le chance de le connaître et qu’avec lui, on est sûr de se marrer pendant ce dîner.

Mathieu Jalibert parce que c’est mon meilleur ami et que ça ne prêterait pas à conséquenc­e. Je sais qu’il ne m’en tien- drait pas rigueur. Enfin, j’espère (rires).

Quel est l’endroit sur terre où vous vous sentez le mieux ?

Dans ma maison au Cap-Ferret, entouré de mes parents.

Quel est votre plus gros craquage ?

J’ai offert à mon père une BMW. Une petite folie mais faire plaisir à mon papa m’a rendu très heureux. Après, j’aime les belles montres, je les collection­ne. Mais je suis plutôt raisonnabl­e.

Avec quels joueurs partiriez-vous pour un week-end de fêtes ?

Avec Neymar ! Je suis sûr que ce serait un week-end de fou. Mais si je devais choisir parmi des joueurs de rugby, je partirais avec Sekou Macalou, Yoan Tanga- Mangene, Dany Priso et Ibrahim Diallo. Entre nous, on a des rêves de vacances, de destinatio­ns bien particuliè­res. Et avec eux, je suis sûr que ce serait cool.

Quelle est la pire insulte que vous ayez subie ?

C’était surtout à l’époque du collège. Je n’aimais pas trop les insultes qui visaient mes parents. Mais je n’ai jamais dégoupillé. Après, je n’aime pas trop les commentair­es du genre : « Encore un banlieusar­d, un mec de cité. » vraiment.

Quel est votre plus gros défaut ?

Franchemen­t, parfois je ne mets pas un pied devant l’autre (rires). Je ne suis pas fainéant mais je suis nonchalant. C’est ma nature. J’essaie de la forcer mais ce n’est pas simple.

Plutôt ciné ou théâtre ?

Cinéma, sans hésitation. D’ailleurs, je suis allé voir « Novembre » avec Jean Dujardin. J’ai beaucoup aimé.

Un fait d’actualité récent vous at-il marqué ?

Ah ! Oui, la pénurie d’essence en raison de la grève dans les raffinerie­s. Quelle galère. Je pensais pas qu’un jour on aurait un truc comme ça à vivre avec des gens qui se battent dans les stations services, des files d’attente de deux heures. C’est quand même un truc

de « ouf ».

« Parfois, je ne mets pas un pied devant l’autre. Je ne suis pas fainéant mais je suis nonchalant. C’est ma nature. J’essaie de la forcer mais ce n’est pas simple. »

C’était lors de la première saison de Christophe (Urios) à l’UBB. Avec mon équipe, nous avions perdu « Les Bacchus » lors des journées d’intégratio­n. Et on s’est retrouvé à défiler sur la place des Grands Hommes à Bordeaux en bikini. Évidemment, c’était un samedi soir alors que les terrasses des restaurant­s étaient noires de monde. J’avoue que je me suis senti bien con et surtout très seul. Mais bon, ça reste un souvenir rigolo. En tout cas, les gens dans les restaurant­s se sont bien marrés et tous ceux qui passaient se sont bien marrés aussi.

Avez-vous un rituel d’avant-match ?

Oui, je suis croyant et je fais toujours ma prière avant une rencontre.

Votre bande-son avant les matchs ?

J’aime beaucoup écouter des musiques douces avant une rencontre, style RnB des années 2000. Ça, c’est mon truc. J’ai besoin d’être cool avant de rentrer sur le terrain. D’ailleurs, ça rejoint mon côté nonchalant mais je n’ai pas besoin d’être excité ou de me taper la tête contre les murs.

Votre rêve le plus fou ?

Franchemen­t, j’ai la chance aujourd’hui d’avoir réalisé beaucoup de mes rêves. Je vis de ma passion, je suis entouré de mes amis. Mais il y a une chose que je n’ai jamais réussi à faire, c’est partir en vacances avec ma famille. J’aimerais qu’on puisse partir un jour tous ensemble, avec mes parents, mon grand frère et ma petite soeur. Les gens ne s’en rendent peut-être pas compte mais je suis parti très jeune du domicile familial et aujourd’hui, en raison du calendrier, nos vacances sont courtes et difficilem­ent programmab­les à l’avance. Du coup, ce n’est pas simple à organiser. C’est vraiment un truc que j’aimerais réaliser.

Un regret ?

Non, absolument pas. À quoi ça sert d’avoir des regrets ? Je suis de ceux qui pensent qu’il faut assumer ses choix. Les bons comme les mauvais.

Ce que vous aimeriez qu’on dise de vous le jour de votre mort ?

Que j’étais un mec respectueu­x et fidèle. Un bon mec, quoi.

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Photo M. O. - Patrick Derewiany

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