Midi Olympique

Des « starters » à bloc...

-

Pour Fabien Galthié, la sémantique a son importance. Les « finisseurs » encore plus. Pour le sélectionn­eur, ils sont les garants du succès. Sauf que cette fois-ci, les « finisseurs » se sont mués quasiment en « starters », pour reprendre l’expression du patron des Bleus. Et pour cause. En raison du scénario de la rencontre et de la cascade de blessés, le banc a joué un rôle bien plus tôt que ce que n’avait imaginé le staff. Avec une franche réussite à l’image de Sekou Macalou, auteur de son meilleur match internatio­nal à un poste qu’il découvre depuis peu. À l’image encore de Romain Taofifenua, entré en jeu pour suppléer Thibaud Flament dès la 31e minute de la rencontre, qui a remis de la puissance dans les ballons portés (lire cidessous). Et que dire de la performanc­e de Reda Wardi, première cape face à ce qui se fait de mieux au monde ? Le Rochelais a rendu une copie très propre. Enfin, Sipili Falatea, entré une première fois sans sourciller durant le premier acte, puis une seconde fois pour s’offrir le premier essai de sa carrière internatio­nal, synonyme de victoire sur les champions du monde en titre, a été un des héros de Marseille. « Notre méthode de travail à 42 joueurs nous fait gagner du temps, a commenté Galthié. Ces joueurs-là, ceux qui arrivent le dimanche soir et repartent le mercredi, apprennent notre organisati­on. Ils parlent le même langage durant trois jours. Et même s’ils repartent, ils finissent par jouer et gagner avec l’équipe de France. » Dont acte.

 ?? ??
 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from France