Midi Olympique

Agen a refusé la défaite

DANS LE CHOC DE LA 8E JOURNÉE DU CHAMPIONNA­T ESPOIRS, AGEN ET TOULOUSE SE SONT QUITTÉS BONS AMIS.

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Le choc a tenu toutes ses promesses ! Le talent ne manquait pas sur la pelouse d’Armandie lors de ce duel entre Agen et Toulouse, les invincible­s de la poule 1. En l’absence des championna­ts profession­nels, les deux staffs ont pu s’appuyer sur l’intégralit­é de leur effectif avec notamment de nombreux internatio­naux français dans les catégories jeunes (Raphaël Portat, Paul

Costes, Émile Dayral, Clément Garrigues…). Et malgré tout ce beau monde sur le pré, l’enjeu a dans un premier temps pris le pas sur les jambes des trente joueurs prêts à en découdre : « Nous avons senti les joueurs crispés dans le premier acte, avoue Julien Guiard, le directeur du centre de formation agenais. Il y a eu énormément de fautes de main et de petites erreurs. Le match a mis un peu de temps à se lancer. Il y avait beaucoup de monde en bord de terrain, je pense que ça a joué dans la tête des titulaires. » Malgré ces imprécisio­ns, ce sont les Lot-etGaronnai­s qui sont retournés au vestiaire avec sept points d’avance.

Peu de temps après un nouvel essai marqué en début de seconde période, les Agenais ont rapidement déchanté devant la réaction des Toulousain­s. À treize contre quinze durant quelques minutes, les locaux ont subi les foudres haut-garonnaise­s. « On pensait réellement que cette rencontre allait nous échapper, constate Julien Guiard. Quand Toulouse a pris le score, cela nous paraissait très compliqué de revenir. » Et comme s’ils refusaient la défaite cette saison, les Agenais ont su trouver les ressources pour inverser la tendance. Les dix dernières minutes de la rencontre se résument à un pilonnage en règle de la ligne haut-garonnaise par le SUA. Face à treize Toulousain­s, les Lot-et-Garonnais trouvent la faille à la dernière seconde pour arracher le match nul. Une réaction bien évidemment appréciée par le staff des locaux : « Nous avons félicité les joueurs pour leur force de caractère. Nous retiendron­s surtout cela de ce match, c’est important pour la suite. »

Par Vincent FRANCO

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