Résume l’entraîneur vedette des
L’arrière Joseph Sua’ali’i est la star montante de NRL.
L’Angleterre a pris un gros coup sur la tête en quatre jours. Les sélections hommes et femmes ont été éliminées aux portes de la finale. Les Samoa ont créé la sensation, samedi dernier, en éliminant, à Londres, l’Angleterre de Sam Tomkins (27-26), qui avançait pourtant avec les faveurs des pronostics. Mardi, c’est la Nouvelle-Zélande qui a éliminé les Anglaises (20-6). Le Royaume-Uni en rêvait, le rêve de voir ses hommes et ses femmes disputer leur finale à Old Trafford en suivant pour une après-midi de folie est tombé à l’eau. Il n’y aura donc aucun drapeau avec la croix de saint Georges ce samedi à Manchester. Faute à la sélection samoane qui, après avoir éliminé la France et le Tonga, s’est offert la peau des soldats de la perfide Albion. Les Samoans, portés par deux leaders de jeu aussi intelligents que complémentaires (Luai et Milford), s’appuient également sur un triangle arrière (Suilali’i, To’o, May) explosif à souhait et rampe de lancement de toutes leurs attaques. Alors oui, les Samoa ne sont pas favoris, encore une fois. Mais cette position leur sied bien. « Ce sont des joueurs que l’on connaît très bien.
Cette finale de Coupe du monde regroupe des joueurs d’un même championnat (NRL) avec les complicités mais aussi les rancoeurs qui peuvent exister entre les uns et les autres »,
L’équipe de France pour l’histoire
Les Bleus remettent leur titre en jeu ce vendredi soir à Manchester contre l’Angleterre (20 h 30 sur les chaînes beIN Sport et Sport en France). Les doubles tenants du titre (2013 et 2017) se savent attendus par leurs pires ennemis. Une sélection qu’ils privent du titre planétaire depuis maintenant dix ans. Les Bleus de Sylvain Crismanovich et Laurent Dupuy, qui ont survolé la phase de classement et les phases finales, sont programmés depuis un an pour ce rendez-vous, celui de la finale face à l’Angleterre de Sebastien Bechara, désigné ce mardi meilleur joueur du monde. L’Anglais, qui vit en France et qui porte les couleurs des Dragons catalans, est le fer de lance de sa sélection qui sera portée par les 6 000 fans de l’Arena. Gilles Clausells, Gaëtan Hivernat, Lionel Alazard et Mostefa Abassi ont mis en place cette semaine des lancements de jeu spécifiques pour cette finale, afin de surprendre et de mettre en difficulté la défense britannique, qui est clairement la force de leur sélection.
Finale logique
Kangaroos, Mal Meninga qui avoue avoir « passé du temps sur le retour de la demi-finale gagnée difficilement contre les Kiwis (16-14) ».
L’Australie, avec ses onze sacres mondiaux sur les quinze éditions, assure que son armoire à trophées peut encore accueillir un nouveau Paul-Barrière. Nathan Cleary, Angus Crichton, Isaah Yeho, Liam Martin et Campbell Graham et Tino Fa’asuamaleaui font partie des joueurs qui ont tous honoré pendant cette Coupe du monde leur première cape pour l’Australie. Leur soif de victoire est donc bien là, tout comme celle du « Fox » Josh Addo-Carr (12 essais en quatre matchs) ou du capitaine James Tedesco.
Ce dernier aura d’ailleurs un rôle majeur à réciter ce samedi. L’arrière australien aura face à lui son coéquipier des Sydney Roosters, Joseph Sua’ali’i. À 19 ans, il est le phénomène de la NRL avec quinze essais en dix-neuf apparitions à l’aile, sous les couleurs des Roosters. Pas étonnant que le prodige - arrière, centre ou ailier - d’un mètre quatre-vingt-seize attire les convoitises de la Fédération australienne à XV mais aussi de clubs du Top 14. Australie - Samoa, le décor est planté et il devrait s’inscrire dans la lignée des demi-finales qui ont été aussi spectaculaires qu’indécises.
Ce samedi (14 h 15), Old Trafford accueillera la finale du Mondial féminin entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Les Anglaises, éliminées par les Ferms, assisteront à ce rendez-vous fixé de longue date par tous les observateurs, tant les deux nations dominent la scène internationale.