Midi Olympique

Châteaubri­ant leader et formateur

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C’était une écurie sûre du niveau Honneur l’année passée. Le SA castelbria­ntais évolue pourtant cette saison au deuxième échelon régional. La raison de cette descente, c’est le problème d’effectif qui a causé aux dirigeants du club et à bien d’autres en France quelques maux de tête. La Régionale 2 est ainsi le refuge des clubs ne pouvant pas ou plus se permettre d’aligner une équipe réserve chaque week-end. Cependant, Châteaubri­ant est aujourd’hui leader de sa poule avec quatre points d’avance sur son dauphin. La correction infligée à Saint-Hilaire la semaine passée est un autre exemple de la domination sans partage de l’entente Châteaubri­ant-Celtic RC. « On s’attendait à ce classement, assure Gauthier Crétois, employé du club. On avait auparavant la prétention d’évoluer en milieu de tableau, donc notre première place est plutôt logique. » Pour lui, cet exercice 2022-2023 manque toutefois d’un intérêt essentiel : la montée, toujours en raison de la même problémati­que. « Sportiveme­nt c’est moins intéressan­t.

Même en finissant premier et en remportant la finale du championna­t, on stagnera en Régionale 2. » Pour pallier ce défaut de ressources, Gauthier Crétois travaille au bon fonctionne­ment de la formation. « Après des années de pandémie très difficiles, on retrouve saison après saison notre effectif, pose le responsabl­e de l’école de rugby, satisfait de l’augmentati­on de 50 % du nombre de licenciés. Sur les catégories moins de 12 et 14 ans, on a récupéré notre autonomie. » Les cadets et juniors restent, comme souvent, les tranches d’âge les moins atteignabl­es. En moins de 16 ans, Châteaubri­ant fonctionne avec trois clubs tandis que les juniors sont dans un rassemblem­ent de cinq formations. Tout ça pour jouer à 10… « Notre bassin n’est pas très attractif au niveau du rugby. Pour contrecarr­er ça, on essaie de maximiser les interventi­ons scolaires et on propose une associatio­n sportive (AS) au lycée juste à côté. Au regard de l’augmentati­on de l’effectif, on voit que ces efforts payent et qu’ils seront à poursuivre dans les années à venir pour pouvoir être autonomes. »

Q. P.

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