Penaud et Jalibert ont fait des étincelles
Du haut de ses 24 sélections et fort d’une régularité à toute épreuve, figure plus que jamais parmi les cadres du groupe France au sortir de cette trilogie automnale. Élu homme du match face au Japon au terme d’une partie qui l’aura vu être dominateur aux grattages, balle en main et dans les impacts, le Toulousain est une assurance tous risques pour Fabien Galthié.
Toujours en première ligne, a été en vue sur le match et demi qu’il a disputé. De retour de blessure, le pilier gauche a été disponible dans le jeu courant et a même inscrit un essai face aux Boks. Le Toulousain a été à la hauteur de son statut de référence internationale. À droite, n’a cessé de monter en puissance au fil de la trilogie. Sa tenue
Cyril Baille Uini Atonio
en mêlée et sa dimension physique sont précieuses pour densifier l’axe droit des Bleus. Le Rochelais a mis au supplice le pack nippon. En troisième ligne,
a sorti trois prestations de bon calibre avec notamment trente dernières minutes de très haut niveau face à l’Afrique du Sud et un essai contre le Japon. Son impact dans les zones proches et sa capacité à marquer les adversaires physiquement font de lui un rouage important du pack.
Derrière, a marqué de son talent cette trilogie automnale. Il restera comme le sauveur des Bleus face à l’Australie grâce à un exploit personnel - changement d’appuis, raffut et accélération dans le couloir des cinq mètres - dont il a le secret. Moins servi à Marseille, il a encore fait parler ses qualités
Anthony Jelonch Damian Penaud
de finisseur face au Japon avec un doublé qui lui permet d’entrer dans le top 10 des marqueurs d’essais de l’histoire du XV de France. Son talent est une bénédiction. Autre joueur frisson, a profité de chacune de ces entrées en jeu pour se mettre en valeur et gagner du crédit. Face à l’Australie, ses initiatives avaient ouvert la voie à l’exploit de Damian Penaud. Serein sous la pression contre l’Afrique du Sud, il a régalé le Stadium avec des inspirations à tout-va face à des Japonais impuissants. Dans ce rôle de finisseurs, il excelle. Enfin, a terminé sur une très belle note contre le Japon en étant inspiré offensivement. Contre l’Australie, il avait plus brillé dans l’ombre, avec le grattage de la gagne à la sirène.