Deux fulgurances mais beaucoup d’erreurs
La charnière française, qui a débuté la rencontre, a alterné le bon et le moins bon. En effet, il est évident que si la France menait 21 à 3 à la pause, c’était en grande partie grâce à Maxime Lucu et Romain Ntamack, puisque le premier a trouvé un trou de souris pour offrir le deuxième essai tricolore à son capitaine Charles Ollivon, alors que le second avait effectué une merveille de passe au pied pour permettre à Damian Penaud d’ouvrir le score à la 7e minute de jeu. Deux fulgurances capitales, dans une rencontre fermée en raison notamment de la pluie, qui sont donc à mettre au crédit de la charnière tricolore. En revanche, elle a aussi enchaîné les approximations. C’était tout un symbole de voir, par exemple, Maxime Lucu manquer le dégagement après l’essai qu’il venait de faire marquer, offrant ainsi une touche aux Japonais dans les 22 mètres tricolores. Il a aussi été contré en début de match, envoyé un ballon directement en ballon mort ou encore manqué une passe après une percée monumentale de Grégory Alldritt. Même constat pour Romain Ntamack qui, après avoir soufflé le chaud, à enchaîner les petites erreurs techniques ou les mauvaises prises de décisions, à l’image de cette relance offrant une pénalité aux Japonais, malgré les encouragements incessants de ses partenaires pour lui faire reprendre le fil du match. L’ouvreur toulousain, qui enchaînait un troisième match après une longue indisponibilité, a été moins saignant que par le passé. Et la rentrée de Matthieu Jalibert a réveillé les Bleus mais Fabien Galthié ne regrettait pas son choix initial :
LE XV DE FRANCE CRAIGNAIT LE JEU DE MOUVEMENT JAPONAIS ET N’A DONC VOULU LAISSER AUCUNE PLACE À L’IMPROVISATION AVEC DES CONDITIONS CLIMATIQUES DIFFICILES. LES NIPPONS EN ONT PROFITÉ POUR TROUVER DES ESPACES AU PRÈS
DES RUCKS.