Midi Olympique

Voyage dans les coulisses d’un treizième succès

- Par Manon MOREAU

POUR FÊTER LA VENUE DU XV DE FRANCE DANS LA VILLE ROSE ET SON TREIZIÈME SUCCÈS D’AFFILÉE SYNONYME D’ANNÉE PARFAITE, LE PUBLIC DU STADIUM DE TOULOUSE A FAIT HONNEUR À SA RÉPUTATION. DANS LES GRADINS, ON A CHANTÉ SOUS LA PLUIE ET DANS LES ESPACES RÉCEPTIIFS, ON A LONGTEMPS FÊTÉ LA VICTOIRE. RETOUR SUR UNE JOURNÉE PAS ORDINAIRE.

Ceux qui y sont habitués pourraient presque banaliser ce que sont un évènement de la sorte et les émotions que le rugby peut produire. Mais dimanche, sous le ciel gris d’un hiver qui approche à grand pas et entre les rayons d’un soleil tardif, il n’y avait rien de banal. Les Bleus prenaient place dans l’antre du football toulousain mis aux couleurs du rugby le temps d’une après-midi. Et pendant que Julien Marchand prenait ses marques en touche, les gradins s’emplissaie­nt d’une foule joyeuse et un peu plus haut dans les loges du Stadium, les programmes d’hospitalit­és France Rugby accueillai­ent les premiers clients. Peu à peu, les convives s’installaie­nt dans les différents espaces de conviviali­té du Stadium et prenaient place dans les loges. En attendant Charles Ollivon et ses coéquipier­s, les groupes Stac Duo et Les Jolies Musiques se chargeaien­t de l’ambiance musicale avec, en fond, plusieurs films de présentati­on de la Coupe du monde 2023 qui laissaient entrevoir les actions des Alldritt, Ntamack ou encore Penaud, ceux qui allaient livrer bataille sur le terrain.

En ce jour particulie­r, Maxime Médard (ancien ailier/arrière du XV de France et du Stade toulousain) ainsi que son ancien coéquipier en club, le troisième ligne internatio­nal François Cros étaient les ambassadeu­rs de l’évènement. Des témoins privilégié­s qui partageaie­nt leur expérience et pronostics avec les invités, répondant aux questions du maître de cérémonie, Romain Magellan. « C’est un plaisir d’avoir la chance d’assister au match dans les loges et de pouvoir rencontrer plein de personnes, et d’échanger autour du rugby. L’organisati­on est bien pensée, avec des espaces distincts pour des ambiances différente­s. Franchemen­t, ça fait plaisir de voir tous ces gens heureux de venir voir le match », expliquait le troisième ligne.

DES ANIMATIONS AU RYTHME DES BLEUS

Peu avant le coup d’envoi et alors que dans les salons les convives passaient à table pour déguster le repas gastronomi­que signé des chefs étoilés Yves Camdeborde et Pierre Augé, accompagné­s par Christian Constant. côté cuisines, Skandi assurait un service traiteur de haute qualité. Dans le salon voisin, Joel Dupuch animait le bar à huîtres et autour de lui, plusieurs ateliers culinaires alliant les savoir-faire de la cuisine française et japonaise. Succès garantis pour tous. « C’est un programme exceptionn­el », tonnaient Anthony et Aurélien, deux Biterrois rodés aux matchs des Bleus. « Franchemen­t, nous avons passé un dimanche génial, avec un repas magnifique. Pour ne pas gâcher la fête, les Bleus ont gagné. »

Romain Magellan lançait la présentati­on d’avant match en présence de Léo Faure (Midi Olympique), entouré par Maxime Médard et François Cros. Différents sujets étaient abordés, dont l’absence d’Antoine Dupont et son carton rouge reçu lors du match contre l’Afrique du Sud ; ou encore la forme du moment des hommes de Fabien Galthié. « Il y a une continuité dans ce XV de France que nous n’avions pas à mon époque », lâchait Maxime Médard. Passé ce débat, il était déjà l’heure de prendre place dans les tribunes du Stadium. Les plus impatients étaient installés. En tribune, l’ambiance montait en flèche.

Les hymnes résonnaien­t et ce XV de France porté par une magnifique ferveur se lançait face aux Japonais. Quatreving­ts minutes plus tard, le succès était assuré. Maxime Médard appréciait lors du debrief d’après-match : « L’équipe de France a respecté le plan, ça s’est bien passé et sans forcer (sourire). » François Cros reprenait : « Ils se sont adaptés aux conditions climatique­s. Ils ont bien occupé le terrain. Ils font une belle deuxième mi-temps. Damian (Penaud) marque encore, Thomas (Ramos) fait un bon match avec un jeu au pied intéressan­t ». Une journée réussie, sur et en dehors du terrain. Au cours de laquelle les sourires n’ont jamais quitté les visages. Toulouse sait recevoir. Et marqué les mémoires.

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