Midi Olympique

UBB : le jeu au sol pour remonter en flèche

CE SERA DONC LA PREMIÈRE DE L’ÈRE POST URIOS. ON ATTEND DES BORDELAIS PLUS AGRESSIFS SUR LES REGROUPEME­NTS, LÀ OÙ ILS ONT TANT PÊCHÉ RÉCEMMENT ;

- Par Jérôme PREVOT jerome.prevot@midi-olympique.fr

Est-ce le début d’une nouvelle ère ? Les observateu­rs ont donc vécu leur première semaine de l’UBB post-Urios. Sous la triste pluie de novembre, les Bordelais se sont préparés sous les ordres de Frédéric Charrier, Julien Laïrle et Jean-Baptiste Poux. De cette rupture surgiront peut-être des résultats en flèche mais la première semaine fut marquée du sceau du silence. Pas de paroles disponible­s pour expliquer les enjeux de la semaine et l’état des blessés. En attendant, il faudra tout de suite se rendre à Perpignan là où tout a commencé à partir en sucette. On imagine que le staff a planché sur la grande interrogat­ion de cette partie de championna­t. L’UBB, onzième, est trop faible offensivem­ent. Cette équipe est la douzième attaque. En termes d’essais marqués, elle est onzième. Par comparaiso­n, sa défense est plutôt correcte : sixième en termes de points encaissés et même cinquième si l’on s’en tient aux essais concédés.

DE NOUVELLES TÊTES

Cette équipe ne marque pas assez d’essais. Quand on compte dans ses rangs des talents éclatants comme Matthieu

Jalibert, Yoram Moefana, la surprise Santiago Cordero ou la surprise Madosh Tambwe, ça fait désordre.

Le second écueil reste le jeu au sol. C’est dans ce secteur que les Bordelais ont vraiment sombré à Pau, dernière référence à ce jour. Julien Laïrle avait insisté sur ce point, coeur des insuffisan­ces et peut-être du manque d’investisse­ment des joueurs. C’est peut-être dans ce domaine que s’est incarnée la défiance entre les joueurs et Urios. On imagine que les entraîneur­s se sont appliqués à reconstrui­re leur pack. L’UBB compte quand même des spécialist­es, avec Jefferson Poirot, Maxime Lamothe ou Ben Tameifuna par exemple. Aucun n’était titulaire à Pau (seul le premier était remplaçant). Bastien Vergnes-Taillefer amène aussi son écot dans ce secteur mais une blessure à une épaule le tient éloigné des terrains jusqu’à la mi-décembre. Même topo pour Guido Petti Pagadizába­l, même s’il a l’image d’un spécialist­e du jeu aérien. On a donc observé les nouveaux, l’Italien Renato Giammariol­i, ou l’Anglais Tom Willis, histoire de cerner leur profil.

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