Midi Olympique

Les déplacemen­ts ont un truc en plus car ce sont de longs voyages. Ce sont

- Propos recueillis par Yanis GUILLOU

Oui. Après, on connaît bien Montauban, ce n’est jamais facile de jouer chez eux même si là, ils sont dans une période un peu compliquée. Avec le déluge qu’il y a eu en plus toute l’après-midi, le terrain était détrempé donc c’était d’autant plus dur. Un match nul est un bon résultat.

Il y a tout de même des regrets ?

On a laissé quand même pas mal de points en route. Pas forcément au pied, où on ne peut pas en vouloir à Max’ (Maxime Lafage qui a manqué huit points au pied, N.D.L.R.), qui nous a régalés de- puis le début de l’année. Mais on loupe surtout quelques occasions importante­s comme une touche à cinq mètres de la ligne adverse. Cela aurait peut-être pu faire la différence, surtout à l’extérieur.

Ce sont donc presque deux points de perdus ?

C’est à l’image un peu du début de sai- son. On fait un bon début de saison mais on a quelques occasions qu’on laisse passer comme à Angoulême ou à Rouen. Ce sont des petits trucs qui font qu’à la fin, il te manque quelques points. Mais globalemen­t, on fait un très bon début de saison, d’autant plus qu’on a plus joué à l’extérieur qu’à domicile.

D’où vient cet état d’esprit lors des matchs à l’extérieur ?

presque des voyages en famille ! (rires) On part jeudi matin, on s’entraîne vite fait avant de partir, puis on mange en- semble. Après, tu sais que t’es parti pour minimum deux jours.

Ça resserre les liens aussi ?

Exactement. Ça permet d’avoir le temps de se connaître en jouant aux cartes (sourire). Après huit heures de tarot et de belote forcément…

Oui, c’est le jour et la nuit. Comme quoi, en Pro D2, ton premier bloc fait ta saison et dit ce que tu vas pouvoir viser ou non. Donc oui, c’est carrément le contraire si on compare avec l’année dernière où on avait eu quand même pas mal de malchance. Il y avait eu des fins de matchs compliquée­s. La pièce tombe du bon côté cette année et tant mieux.

En fait, on avait regardé un petit peu et on s’était dit que c’était le bloc qui pouvait nous faire basculer sur le haut de tableau. On reçoit trois fois pour deux déplacemen­ts et là, on a déjà fait un nul à Montauban. C’est sûr que les matchs à la maison sont d’autant plus importants

Je ne suis pas resté longtemps centre (rires, il a écopé d’un carton jaune lors de son replacemen­t, NDLR). Mais oui, il y a deux ans, j’avais déjà commencé à faire quelques matchs en troisième ligne. On en avait déjà discuté et ça ne me dérange pas. J’apprends un nouveau rug- by, ce qui me plaît. Ça fait un petit mois que je suis passé du côté des avants pour tous les lancements et les combinai- sons sur les touches. Mais ils sont gen- tils avec moi, ils simplifien­t un peu. Après la polyvalenc­e, c’est toujours important dans le rugby !

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