Midi Olympique

« pour un match qui vaut huit points »,

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En ballottage pour la qualificat­ion, Pontarlier (sixième) et Saint-Claude vont s’affronter dans le Jura

reconnaît l’un des entraîneur­s de Pontarlier, Antoine Relave. Avant d’aborder ce derby, les deux équipes franc-comtoises s’avancent dans des dispositio­ns semblables, avec deux revers frustrants à l’extérieur, où elles ne sont pas passées loin du bonus défensif.

Pour Saint-Claude, ce sera le premier de deux derbys. Après Pontarlier, les Hauts-Jurassiens, recevront Lons-leSaunier, pour un match toujours très attendu. Passé sur les bancs de Pontarlier et Lons-le-Saunier, l’un des coachs, Flavien Jourdan, mesure bien l’attente autour de ces deux matchs, sur le plan symbolique, et comptable. « Pontarlier est une équipe très complète. Elle dispose également d’un bon jeu au pied, avec un buteur,

Tiaan Stander, très performant. Nous la prenons très au sérieux. » D’autant que le match amical disputé cet été avait été à sens unique, largement à l’avantage des Pontissali­ens.

Du côté adverse, on préfère ne pas ressasser le passé et ne pas accorder trop d’importance à un match de préparatio­n. « Ils ne devraient pas aligner la même équipe, rappelle Antoine Relave. Notre adversaire dispose de plusieurs individual­ités audessus du lot. » Mais les visiteurs entendent se concentrer sur euxmêmes et corriger ce qui n’a pas fonctionné à Villars-Châtillon, notamment la touche, et la conservati­on du ballon. « Nous devrons être plus précis en conquête, prévient le technicien. Et moins rendre le ballon aussi facilement. Sans oublier de mettre les points au pied. Nous avons couru après le score dimanche dernier et tenté de revenir au score en tapant en touche. » Le troisième ligne centre, Teddy Parisot, et le deuxième ligne, Lucas Boillot, sont incertains pour le voyage dans le Jura.

bonus Tout

Quatrièmes de la poule, les Varois sont l’équipe qui compte le plus de bonus. Outre deux bonus offensifs, elle a bonifié ses quatre défaites.

« Nous pouvons toujours faire mieux mais nous sommes globalemen­t satisfaits d’avoir pris des points à chaque match », juge l’un des coachs,

Geoffrey Baretge. « Nous ne sommes pas encore morts, il nous reste du souffle ! » Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, et, avant de recevoir La Bièvre ce dimanche, l’entraîneur de Saint-Marcellin, Tony Testa, et ses joueurs n’entendent pas lâcher rendre les armes sans lutter. En fin de cycle la saison dernière, le club isérois a entrepris sa reconstruc­tion autour de ses jeunes. Et si la saison de transition est mal embarquée, il n’entend pas lâcher, supporters compris. La semaine dernière, à Saint-Raphaël-Fréjus (14-53), une quarantain­e d’entre-eux avaient fait le déplacemen­t jusque dans le Var pour soutenir un groupe en souffrance mais qui ne lâche rien. Avec une vingtaine de blessés, sur un effectif d’une petite soixantain­e de licenciés, le staff ne peut compter que sur une quarantain­e de joueurs pour composer deux équipes. « Nous avons décidé de ne pas faire de forfaits. Ce n’est pas le genre de la maison. On fait doubler les mecs. » L’entraîneur de la réserve, Lionel Mayet, a même rechaussé les crampons au centre de la troisième ligne. Sur le terrain, l’équipe paie trop souvent une taxe d’apprentiss­age au tarif trop élevé.

« On galère vingt minutes pour marquer et on fait trop de cadeaux à l’adversaire, regrette l’ancien talonneur profession­nel. Mais nous progresson­s, même si les scores ne l’indiquent pas forcément. Les gamins bossent. » Entre blessures, ou autre coups du sort, l’équipe mange son pain noir et espère que le vent finira par tourner.

Contre La Bièvre-Saint-Geoirs, en pleine confiance après deux victoires consécutiv­es, la tâche sera à nouveau plus compliquée, contre une formation située dans la deuxième partie du classement. « Cette équipe a du tempéramen­t, à l’image de son entraîneur. C’est un gros morceau. Nous allons faire honneur à notre maillot, devant notre public incroyable, qui nous suit toujours. »

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