L’Ufar s’invite à la Coupe du monde
REUNIS EN AG, L’UNION FRANÇAISE DES ANCIENS DU RUGBY (UFAR) A FAIT UN LARGE TOUR D’HORIZON DE SES PROBLEMATIQUES ET DE SES ACTIONS. EXPOSÉ.
Parce qu’elle représente plus de 2 500 adhérents de plus de 35 ans et quelques cent vingt clubs en France, l’Union française des anciens du rugby (Ufar) veut être un acteur à part entière dans l’évolution de notre discipline. Cette volonté s’est clairement manifestée tout au long de l’assemblée générale nationale qui s’est tenue dans l’agglomération bordelaise où le président national, Alain David, et les anciens ont été remarquablement accueillis par le président de l’Ufar Nouvelle-Aquitaine, Alain Rieu-Beillan. Des travaux, précédés le matin par un conseil d’administration dans les installations du club de la Pimpine à Cénac (Gironde), nous avons retenu quelques thèmes éclairants. La création du nouveau site ufar.fr marque une nette amélioration alors que la page Facebook cartonne. La recherche de partenariat étant devenue une nécessité, Hervé Delaney sera, aux côtés de RieuBeillan, en charge du renforcement des soutiens financiers. Autre sujet, la convention UfarFFR doit être tacitement reconduite. Dans ce cadre, la gouvernance des Anciens souhaitait la création d’un corps arbitral spécifique dédié aux loisirs, la DNA s’y oppose. Cependant, l’Ufar veut être contributive en jouant son rôle et en déposant des amendements aux règlements qui régissent le rugby des anciens. Car il y a un désaccord sur la réforme du rugby loisir. Les deux temps forts de l’assemblée ont été marqués par les interventions du président David, du secrétaire Alain Boutaric et des dirigeants à l’heure d’évoquer le 41e Festival national des anciens de plus de 35 ans qui se déroulera les 27 et 28 mai 2023 à Beaumont-de-Lomagne (Tarnet-Garonne). Tournoi à 5 le vendredi ouvert aux dames, à XV à plaquer le lendemain.Vingt-etune équipes dont trois étrangères sont attendues à ce rendezvous très festif qui sera parrainé par d’anciens internationaux : Audrey Forlani, Christophe Deylaud, Max et Mathieu Barrau, Lionel Faure et Julien Dupont.
UN TOURNOI DE GALA À PARIS ?
Mais le (très) gros dossier était à venir et il se pose comme une heureuse surprise. Les dirigeants de l’Ufar souhaitant bénéficier de la visibilité de la Coupe du monde en France, ils avaient présenté au GIP France 2023, il y a deux ans, un projet qui consistait à l’organisation de tournois loisir-vétérans dans les villes hôtes : Lille, Lyon, Marseille, Saint-Étienne, Bordeaux, Toulouse et Paris. À cette demande, dossier à l’appui, ils avaient reçu une fin de nonrecevoir. Au changement récent de gouvernance du GIP, les dirigeants sont revenus à la charge et cette fois : « Les portes se sont ouvertes en grand et les choses s’accélèrent. » L’Ufar va donc mobiliser toutes ses forces vives en espérant pouvoir collaborer avec les métropoles et les municipalités. Dans ses rêves les plus fous elle imagine un tournoi final à Paris qui se terminerait par un match de gala opposant une sélection Ufar au « reste du monde » (des anciens). Nous n’en sommes pas encore là mais l’horizon est dégagé.
Dans ses rêves les plus fous, l’Ufar imagine un tournoi final à Paris qui se terminerait par un match de gala.